Magnétiseur Energéticien


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Vous êtes en quête de solutions naturelles et efficaces pour remédier à vos maux physiques, psychiques et émotionnels ?

Je suis magnétiseur, ainsi que praticien en médecines alternatives et complémentaires, ayant plus de 20 ans d'expérience.

Je propose des méthodes douces aux résultats concrets, aux adultes, personnes âgées, adolescents, enfants et nouveau-nés, qui ont besoin de soulager leur douleur et de retrouver rapidement un bien-être.

 

Vous êtes stressé au quotidien ?

Vous avez des douleurs chroniques ?

Vous ressentez un mal-être permanent ?

 

En tant que magnétiseur énergéticien et barreur coupeur de feu, ma vocation est de soulager les maux du corps et troubles émotionnels, tout en rééquilibrant les flux énergétiques des personnes en souffrance.

Mes séances personnalisées ont pour but d’harmoniser les différents niveaux d’organisation vibratoire : le corps physique, aspect visible, siège des activités métaboliques et recevant l’information de son moule, le corps énergétique, aspect non visible.

Elles permettent également d’améliorer les activités électriques (biophotons) des cellules et de maintenir une excellente circulation de l’énergie vitale dans les réseaux de méridiens d’acupuncture, ainsi que les centres énergétiques majeurs et mineurs, appelés plus communément les « chakras ».

En agissant sur les divers aspects de l’homme : physique, émotionnel, mental et énergétique, qui sont intimement liés, tout en gardant chacun leurs propres lois de fonctionnement, vous bénéficiez d’un recentrage naturel, d’une reconnexion à vous-même, et profitez enfin d’une meilleure qualité de vie. 

 

Aujourd’hui, l’espérance de vie ne cesse d’évoluer.

Mais quel est l’intérêt de vivre plus longtemps

si ce n’est pour espérer d’obtenir une santé meilleure ?

Comment prévenir ou éviter les problèmes de santé ?

 

Savez-vous que les émotions non digérées laissent des traces, de véritables blocages qui vous affectent au quotidien ?

Telles de véritables empreintes, elles sont responsables de douleurs et de maladies bien réelles …

Le magnétisme est une pratique très ancienne, ses multiples bienfaits sont constatés depuis plus de 5 000 ans, dans le monde entier !

Que ce soit pour soulager vos douleurs, pour vous libérer de vos traumatismes et de vos blessures émotionnelles, ou tout simplement pour vous accorder un réel moment de relaxation et de détente, mes séances énergétiques sont la clé de votre bien-être physique, mental et émotionnel.

Parce qu’il est important de prendre conscience qu’il faut prendre soin de sa santé, saisissez l’opportunité de vous libérer et vous reconnecter avec la paix intérieure.

 

Au Cabinet Crystallis,

Votre bien-être est au cœur de mes préoccupations.

 

Vous souffrez de traumatismes psychiques ou physiques qui vous oppressent ?

Un de vos proches fait face à un choc, à un trouble émotionnel ou du comportement ?

Votre conjoint est handicapé par de pénibles douleurs musculaires et/ou articulaires ?

Votre enfant subi de l’inflammation ou des problèmes de peau qui lui gâchent la vie ?

Vous recherchez une solution radicale à une dépendance ou à l’addiction au tabac ?

 

Tout le monde a besoin d’aide à un moment ou un autre de sa vie.

Chacun d’entre vous mérite d’être en bonne santé et de retrouver la sérénité.

 

Au Cabinet Crystallis,

Chaque consultation est adaptée selon vos problèmes et vos réels besoins.

 

Virginie a été victime d’un traumatisme dans son enfance, qui était responsable d’un mauvais équilibre dans son couple. Grâce à une séance d’Access Consciousness Bars, son problème a été résolu.

Clément vivait avec des troubles obsessionnels compulsifs. Dès la première séance de magnétisme, il a éprouvé l’apaisement et la sérénité dont il avait besoin depuis si longtemps. Son problème fut réglé en 2 séances.

Danielle souffrait d’une bronchite chronique depuis 40 ans. Elle n’a jamais obtenu de résultats de la part des professionnels de santé qu’elle a consulté. Grâce à 2 séances de soins énergétiques, Danielle ne tousse plus.

Eric avait une vie rythmée; depuis plus de 3 ans, par des douleurs chroniques à cause d’un nerf sciatique. 3 jours après sa première séance, son problème fut enfin résolu.

Laurence était en plein burn-out à cause de la mauvaise ambiance de son lieu de travail. Elle a retrouvé la sérénité dont elle avant tant besoin en seulement 3 séances. 

Florian consommait en moyenne 1 paquet de cigarettes par jour. Après 1 seule séance, il est enfin devenu non-fumeur.

Julie n’arrivait plus à fréquenter les lieux publics à cause de son acné. Un choc émotionnel était responsable de ce problème cutané. 2 séances plus tard, l’acné a totalement disparu.

Justine souffrait d’un stress important, qui a causé son échec à l’examen de conduite. Grâce à 1 séance, elle a réussi à obtenir son permis de conduire en retrouvant confiance en elle.

Dominique ne pouvait avoir de sommeil réparateur ; depuis plusieurs années, à cause de fortes migraines récurrentes. Grâce à 1 séance d’Access Consciousness Bars, elle dort enfin paisiblement.

Tout comme mes nombreux clients, saisissez vous aussi l’opportunité de remédier à vos maux physiques, psychiques et émotionnels !

Grâce aux méthodes naturelles que je vous propose, la possibilité de vivre une vie saine est facilement à votre portée.

 

Il y a forcément une séance sur-mesure à vos besoins, à vos attentes et à vos désirs !

Qu’attendez-vous pour améliorer votre qualité de vie ?

 

Vous avez besoin d’être conseillé ?

De me faire part confidentiellement de votre souffrance ?

Contactez-moi sans plus tarder, je vous aiderai dans les plus brefs délais.

Bien à vous,

Monsieur Becquart



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par Magnétiseur Energéticien Coupeur de feu 16 juil., 2022
Redécouvrez l'incroyable puissance d'auto-guérison de votre corps Les progrès indéniables de la médecine moderne nous ont fait progressivement oublier que nous possédons en nous des capacités extraordinaires d'autoguérison. Au point que, de nos jours, la plupart des gens sont intimement persuadés qu'en cas de maladie ils ne peuvent guérir sans l'aide d'un médecin. Une croyance largement fausse, et même dangereuse ! Durant des millénaires, les ennemis quasi exclusifs de notre santé furent les agents infectieux, à savoir les « microbes », qui regroupent des agents très variés : bactéries, parasites, virus, etc. Les pandémies (épidémies à l'échelle du globe) ont terrorisé le monde durant des millénaires, provoquant la mort de plusieurs millions de personnes. Pour ne citer que les plus meurtrières : • La peste d'Athènes (430-426 av. J.-C.) fit entre 70 000 et 80 000 morts, dont le grand Périclès et deux de ses fils. • La peste Antonine (165-190), attribuée à la variole ou à la rougeole, tua 5 millions de personnes, dont deux empereurs : Lucius Verus et Marc Aurèle. Pour beaucoup d'historiens, cette épidémie correspond au début de l'affaiblissement de l'Empire romain. • La peste de Justinien (541-542) tua environ 25 millions de personnes à travers le monde, tout particulièrement autour du Bassin méditerranéen. • La peste noire vit disparaître entre 25 et 50 millions de personnes en Europe entre 1347 et 1352, soit près de la moitié de la population européenne ! • L'épidémie de variole chez les Amérindiens (1492-1650) fut la conséquence de la transmission du virus responsable par les conquistadors à une population qui n'y avait jamais été confrontée : la population amérindienne fut décimée à 90 % en 1650. • La troisième pandémie de choléra (1852-1860), partie de l'Inde, finit par atteindre la Russie où elle fit plus d'un million de morts, avant de contaminer le reste de l'Europe. • Originaire de Chine, la grippe espagnole (1918) - ainsi nommée car le roi d'Espagne Alphonse XIII en fut l'une des victimes les plus célèbres - aurait tué 30 millions de personnes selon l'Institut Pasteur. • La grippe asiatique (1956-1958), due à une mutation particulière- ment virulente du virus grippal, se répandit dans le monde entier, causant 2 millions de décès selon l'OMS. La mortalité de cette pandémie fut heureusement limitée par le développement d'un vaccin adapté : pour la première fois dans l'histoire, la médecine des hommes proposait un traitement efficace face à la plus grande peur de l'humanité ! Et peu avant, la découverte des antibiotiques par Alexander Flemming, en 1928, permettait de lutter efficacement contre la majorité des autres pandémies infectieuses du passé : peste, choléra, etc. Ainsi naquit, bien tristement, le mythe de la toute-puissance de la science, et l'homme, fort de cette victoire, crut pouvoir se substituer aux processus d'auto-guérison apparus en même temps que la vie sur Terre ... Certes, d'autres drames auraient dû nous inciter depuis à plus de modestie : l'épidémie de sida, reconnue officiellement le 5 juin 1981, a tué depuis cette date plus de 25 millions de personnes à travers le monde. Et la première cause de mortalité aujourd'hui encore reste une maladie infectieuse : le paludisme, dû à un parasite, le plasmodium. L'insolence de l'homme moderne Afin d'illustrer mon propos, je me propose de démontrer que : • Les maladies les plus meurtrières de nos jours (cancers, diabète, maladies cardiovasculaires...), mais aussi les plus handicapantes (maladies auto-immunes, fibromyalgie...), n'existaient pratiquement pas il n'y a guère plus d'un siècle ! • Si la fréquence de ces maladies a explosé, c'est que notre « médecine du corps » s'est très fortement affaiblie depuis cette période. • Il est possible de restaurer notre médecine du corps en revenant à une hygiène de vie plus naturelle. • La « médecine des hommes » est utile pour passer un cap lorsque notre médecine du corps est dépassée, mais elle doit ensuite se retirer pour laisser le champ libre à nos processus d'auto-guérison. Une analyse plus précise de la réduction des épidémies aurait également pu nous inciter à davantage de modestie. Certes, les vaccins et les antibiotiques participèrent à la réduction de la mortalité de certaines d'entre elles, mais c'est l'amélioration de l'hygiène qui fut de très loin le facteur principal : création de réseaux d'eaux usées, isolement des malades, etc. D'ailleurs, malgré les antibiotiques, certaines maladies bactériennes font un retour en force du fait d'une dégradation de l'hygiène chez les populations fragilisées, comme la tuberculose. Et que dire de l'épidémie actuelle de Lyme et des autres infections dites froides, qui deviennent un problème majeur de santé publique ... Alors que les maladies infectieuses terrorisèrent l'espèce humaine durant des millénaires, il est important de noter qu'à l'inverse, les maladies aujourd'hui les plus fréquentes et les plus meurtrières étaient pratiquement inconnues ! Il y a encore un siècle, il était très rare de mourir de cancer, de diabète ou de maladie cardiovasculaire ; les allergies, les maladies auto-immunes étaient également exceptionnelles, comme en témoignent tous les écrits à travers le monde jusqu'à une date récente. Certaines maladies ont même récemment été « inventées » par l'homme, comme la fibromyalgie, dont le nom même n'existait pas. Sommes-nous devenus plus fragiles ? Ces constatations doivent nous interroger : sommes-nous devenus plus fragiles ? Oui, à l'évidence, ainsi que l'énonçait déjà Catherine Kousmine au siècle dernier : elle fut la première à tirer la sonnette d'alarme sur l'augmentation de ces maladies « modernes », et elle résumait cela d'un terrible slogan : « Notre race dégénère ! » Et elle avait tristement raison ... À la réflexion, il existe deux raisons essentielles à cette fragilisation de nos organismes : • D'une part, les progrès indéniables de la médecine des hommes ont fortement interféré avec le processus de la sélection naturelle, selon lequel seuls les individus les plus forts pouvaient survivre et se reproduire. Il ne s'agit pas de remettre en cause ces progrès médicaux mais de prendre conscience que les lois de la nature ne sont pas faites pour être transgressées, ou du moins qu'elles ne peuvent l'être très longtemps : la nature reprend et reprendra toujours ses droits ! • D'autre part, nos conditions de vie modernes ont très fortement altéré nos processus d'autoguérison, en particulier notre immunité. Sans entrer ici dans les détails, il est aujourd'hui évident que notre alimentation actuelle est très éloignée de celle pour laquelle notre corps a été conçu ; que notre activité physique est devenue très largement insuffisante, la sédentarité étant aujourd'hui reconnue pour être un facteur de risque de maladie et de mortalité plus important que le tabagisme ou l'alcoolisme. Enfin le stress actuel, essentiellement dominé par nos peurs injustifiées, est à l'évidence un facteur majeur d'affaiblissement de notre immunité. La médecine du corps ou la capacité de l'organisme à s'auto-réparer Le constat est donc sans ambiguïté : d'une part, notre environnement a progressivement affaibli notre médecine du corps et il favorise de nombreuses maladies ; d'autre part la médecine actuelle, très efficace à court terme ou pour soulager certains symptômes, s'avère par contre incapable de guérir l'immense majorité des maladies chroniques. Un médecin n'a pas le droit de dire à son patient atteint de cancer ou de maladie auto-immune, par exemple, qu'il est guéri ; il ne peut parler que de rémission, laissant planer le terrible spectre de la récidive ou de la rechute ... Par contre, cette médecine des hommes peut rendre un inestimable service : laisser au patient le temps de corriger son terrain, de restaurer sa « médecine du corps », afin de réduire au maximum les risques de cette rechute. Corriger son terrain passe par de nouvelles habitudes alimentaires et un mode de vie sain. Malheureusement, ce message sur la nécessité de corriger un terrain déséquilibré à l'origine de la maladie n'est pratiquement jamais formulé au patient, qui poursuit donc sans en avoir conscience ses habitudes à risque. Travailler son terrain pour guérir Face à un cancer, les armes thérapeutiques permettent le plus souvent de supprimer la tumeur, mais dans la mesure où nous fabriquons tous quotidiennement des cellules cancéreuses, si l'hygiène de vie n'est pas corrigée, le risque de récidive ou de nouveau cancer est important. Il en va de même pour le diabète, les maladies auto-immunes, les allergies, etc. : les traitements existants, même les plus récents, peuvent aider à les stabiliser, à réduire leurs conséquences, le risque ou l'intensité de leurs poussées, mais ne peuvent en aucun cas les guérir. La maladie: un message du corps à l'esprit Le corollaire est le suivant : la médecine des hommes ne devrait être proposée que ponctuellement, lorsque la médecine du corps est dépassée, et devrait ensuite s'effacer pour laisser la médecine du corps reprendre le rôle qu'elle avait perdu. Forts de cet éclairage, nous comprenons mieux désormais le sens de la phrase que C. G Jung énonçait au siècle dernier : « La maladie est l'effort que fait la nature pour guérir l'homme. Elle renferme l'or véritable qu'il n'a trouvé nulle part ailleurs. » Vue ainsi, la maladie peut donc être considérée comme un message que nous envoie notre organisme pour nous informer d'un ou de plusieurs déséquilibres. Et tant que ceux-ci n'auront pas été corrigés, il sera illusoire d'espérer la guérison. Soigner pour aider le corps à guérir La médecine des hommes se doit d'être au service de la médecine du corps. Plusieurs exemples peuvent illustrer cette notion fondamentale. En cas de petite plaie, nul besoin de chirurgien pour que les berges cicatrisent; mais en cas de plaie souillée ou contuse, le chirurgien va pouvoir fournir les conditions de la cicatrisation en réalisant ce que l'on appelle un parage de la plaie : nettoyage, désinfection, retrait des tissus abîmés, évitant ainsi des complications qui pourraient compromettre cette cicatrisation, telle une gangrène. Ces situations furent malheureusement très fréquentes lors des guerres, qui furent à l'origine de cette médecine des hommes, en particulier au XIV siècle : Ambroise Paré fut le chirurgien des champs de bataille, le père de la chirurgie moderne ; il disait déjà : « Je le pansay, Dieu le guarist. » (Je le pansai, Dieu le guérit). Si la référence à Dieu est une question de foi personnelle, du moins peut-on énoncer ; « Je le pansai, et sa médecine du corps le guérit. » En cas de fracture, c'est également le corps qui fait consolider l'os : durant des millénaires, l'immense majorité des fractures a guéri sans l'aide d'aucun orthopédiste, ni même de rebouteux, puisque les animaux eux-mêmes survivent le plus souvent à une fracture sans aide extérieure. Mais là encore, la médecine du corps peut être dépassée, par exemple en cas de fracture trop déplacée ou de fracture ouverte, c'est-à-dire associée à une plaie qui expose à l'infection osseuse. Dans ces situations, le chirurgien et éventuellement les antibiotiques retrouveront leur place pour permettre à l'organisme de faire son travail de guérison. Et même en cas de traitement orthopédique parfait, la consolidation peut survenir de façon retardée, comme en cas d'algodystrophie, voire pas du tout, aboutissant alors à ce que l'on appelle une pseudarthrose : c'est la preuve que la médecine des hommes ne peut rien sans la médecine du corps. Chez les enfants, l'efficacité de cette dernière est particulière- ment spectaculaire : plus la fracture survient tôt dans la croissance de l'enfant, plus elle a de chances de consolider rapidement et sans séquelles, même en cas de déplacement très important. Ainsi, il n'est pas rare chez l'enfant, que les radiographies montrent au bout de 6 mois une consolidation osseuse quasi totale. Prenez encore les cas de grippe : les médicaments sont alors inutiles car il n'existe pas à ce jour de traitement antiviral efficace, contrairement aux antibiotiques qui sont actifs contre la majorité des bactéries. Et les médicaments trop souvent proposés ne sont que symptomatiques, c'est-à-dire qu'ils ont pour but d'atténuer les conséquences de la maladie et non ses causes. Ainsi, il est fréquent de recourir à un médicament pour faire baisser la température, mais cela supprime la principale arme antivirale de notre médecine du corps : la fièvre ! Les virus prolifèrent idéalement à une température de 37°, mais lorsque celle-ci dépasse 40°, leur survie est fortement compromise. Et le risque de convulsion hyperthermique, souvent mis en avant pour justifier ces traitements, est en fait exceptionnel. De très nombreuses maladies font intervenir des mécanismes inflammatoires : cette composante est facile à identifier lorsque leur nom se termine par le suffixe « ite », comme dans arthrite, sinusite, colite, etc. La réaction inflammatoire est mise en route par notre organisme précisément dans le but de l'aider à « faire le ménage », soit apporter sur les lieux de l'agression les cellules et les substances nécessaires à l'élimination de l'agent causal (par exemple des microbes): globules blancs, anticorps, etc. Lorsque l'inflammation devient chronique, elle provoque certes des dégâts gênants, et il peut être utile de réduire son intensité. Mais si les traitements anti-inflammatoires sont trop puissants et prolongés, ils vont empêcher l'organisme d'accomplir son travail de guérison. Même les antibiotiques ne peuvent agir sans la médecine du corps : ils sont peu efficaces si l'organisme auquel ils sont administrés ne possède pas suffisamment de globules blancs pour éliminer les bactéries fragilisées. La médecine des hommes ne doit intervenir que lorsque la médecine du corps est dépassée, c'est-à-dire essentiellement à la phase que l'on appelle aiguë, la phase initiale ; ensuite c'est à l'organisme de faire son travail, et la médecine des hommes doit alors presque toujours se retirer car les médicaments ont tous des effets secondaires à moyen ou long terme. N'oublions pas la célèbre devise, attribuée à Hippocrate quatre siècles avant J.-C. : primum non nocere (d'abord ne pas nuire) ; cette devise a été reprise fort à propos par les naturopathes. En conclusion, il me paraît important d'insister sur le fait que la médecine des hommes peut nous apporter une rémission, mais que la guérison durable nous appartient ; voyons les maladies et leurs symptômes comme les seuls moyens dont disposent nos organismes pour nous alerter sur un mode de vie inapproprié. Écoutons ces messages, faute de quoi une rechute ou une nouvelle maladie surviendra inéluctablement, malgré une guérison apparente, l'organisme ayant toujours le dernier mot ! Demandons-nous ce que nous devons changer dans notre alimentation, notre mode de vie et même notre mode de pensée ! Là encore, redécouvrons l'enseignement d'Hippocrate:« Si quelqu'un désire la santé, il faut d'abord lui demander s'il est prêt à supprimer les causes de sa maladie. Alors seulement il est possible de l'éliminer. » ------- Les armes de la médecine du corps pour s'autoguérir Parmi les armes de notre médecine du corps, l'immunité tient une place prépondérante, que ce soit pour la lutte contre les agents infectieux ou pour tenir sous contrôle les cellules cancéreuses que nous fabriquons tous quotidiennement. Or il n'existe aucun médicament efficace pour augmenter notre immunité, uniquement des immunosuppresseurs, utilisés par exemple en cas de greffe ou de maladie auto-immune. Quelques plantes ont des vertus immunostimulantes, mais elles ne peuvent en aucun cas compenser une déficience immunitaire due à une mauvaise hygiène de vie. En effet, la seule façon efficace de restaurer ou de conserver une bonne immunité passe par les trois axes cités plus haut : • Une bonne alimentation, c'est-à-dire essentiellement végétale, riche en oméga-3 (en particulier les oléagineux: noix, noisettes et amandes), pauvre en sucres rapides (farines raffinées et sucres industriels), et pauvre en viande et en lait de vache. • Une activité physique régulière, idéalement une demi-heure par jour en moyenne de marche, vélo ou natation. • Une bonne gestion du stress grâce à différentes activités : yoga, tai chi, chi gong, méditation, relaxation, technique de libération émotionnelle, mais également grâce à un travail sur soi. Apprendre à gérer ses émotions aide le corps à s'auto-défendre.
par Magnétiseur Energéticien Coupeur de feu 16 juil., 2022
Réduisez de 80 % votre risque d'AVC En quelques secondes, le sang arrête de circuler dans le cerveau ... L'AVC, c'est la mort ou le risque d'être lourdement handicapé pour le reste de ses jours ... Plus de 140 000 personnes sont frappées chaque année en France. Mais il existe un guide naturel anti-AVC: il permet de réduire de 80 % le risque de faire un AVC. Le voici. L'accident vasculaire cérébral (AVC), c'est tout simplement un arrêt soudain de l'irrigation sanguine d'une partie du cerveau. On parle aussi communément « d'attaque cérébrale ». Une personne sur deux survit, mais certaines restent handicapées On estime qu'une personne est atteinte toutes les cinq secondes dans le monde et toutes les quatre minutes en France. Sur les 140 000 personnes atteintes chaque année en France, 20 000 ont moins de 50 ans. Un quart des personnes atteintes décède dans un délai relativement court (environ 30 000 décès par an), la moitié survit mais doit faire face à des handicaps plus ou moins importants, un quart enfin en réchappe sans séquelles. Un bilan d'autant plus alarmant qu'environ 20 % des survivants seront victimes d'une récidive dans les cinq ans sous la forme d'un autre AVC ou d'un infarctus du myocarde. Dans les pays économiquement développés, les AVC constituent la première cause de handicap acquis chez l'adulte, la deuxième cause de démence (après la maladie d'Alzheimer), et la troisième cause de mortalité. Comment un AVC se déclenche-t-ll ? (et que faire ?) L'interruption de la circulation sanguine cérébrale résulte : • Le plus souvent (85% des cas) d'un caillot de sang qui obstrue un vaisseau. On parle alors d'AVC ischémique. • De la rupture d'un vaisseau provoquant une hémorragie cérébrale. On parle alors d'AVC hémorragique. Dans les deux cas, la conséquence est la même: un manque d'irrigation sanguine et donc d'oxygénation du tissu cérébral. Dans le cas de l'AVC ischémique, le caillot arrivé de la circulation périphérique prive les tissus cérébraux en aval du flux sanguin et donc d'oxygène, tandis que l'AVC hémorragique provoque un hématome dont le volume comprime les tissus cérébraux et empêche de ce fait la circulation dans la zone affectée. Des milliers de neurones privés d'oxygène mourront asphyxiés si rien n'est fait dans les heures qui suivent. Les « mini-AVC » ne doivent pas être pris à la légère L'accident ischémique transitoire (AIT) correspond à la réduction temporaire du flux sanguin dans une zone du cerveau. Ces « mini-AVC » se manifestent par des signes soudains mais transitoires (moins de 24 heures) : troubles de la vue, paralysie transitoire du bras, d'une main ou d'une jambe, difficultés à parler. La gravité d'un AIT ne doit pas être minimisée: elle est souvent annonciatrice d'un futur AVC (selon l’American Heart Association, le risque est dix fois plus élevé que pour une personne du même âge et du même sexe n'ayant jamais eu d'AIT). Ces AIT constituent une urgence et doivent amener à consulter un médecin dans les plus brefs délais. Détecter un AVC : les symptômes qui doivent vous alerter Les symptômes les plus fréquents sont : • Une faiblesse brutale d'un côté du corps (hémiplégie : on ne peut plus bouger une partie de son corps d'un côté). Toutes les parties du corps peuvent être touchées, mais le plus souvent il s'agit de la face, du bras, de la main et/ou de la jambe. • Une perte de la sensibilité : engourdissement ou insensibilité d'une partie du corps. • Une difficulté du langage : il s'agit soit d'une gêne pour articuler, soit d'une difficulté à trouver ses mots. • Un mal de tête, inhabituel et très intense. Chaque minute compte : appelez les secours immédiatement Il est urgent d'appeler le 15 dès que les symptômes de I'AVC surviennent. Chaque minute perdue, ce sont deux millions de neurones détruits et une augmentation du risque de séquelles graves. Le malade doit être dirigé au plus vite (en moins de 4 heures si possible) vers un service spécialisé (unité neurovasculaire). La différence entre l'hémorragie et l'infarctus cérébral est faite rapidement grâce à l'IRM qui détecte la présence de sang en cas d'hémorragie. Il existe plusieurs causes d'AVC ischémique et la prévention dépendra logiquement de la cause. 1. Les AVC d'origine cardiaque (20% des AVC ischémiques). Un caillot formé dans le coeur migre vers le cerveau (embolie) et bouche une artère. De nombreuses pathologies cardiaques peuvent favoriser la formation d'un caillot de sang (thrombus) dans les cavités cardiaques. La plus fréquente est la fibrillation atriale qui touche 1% de la population française, surtout après 65 ans : les oreillettes se contractent de façon anarchique avec une mauvaise vidange à chaque contraction. Le sang qui stagne dans les cavités cardiaques peut alors former un caillot. L'intervention d'un cardiologue est indispensable pour traiter cette fibrillation et empêcher les récidives. 2. Les AVC lacunaires (20% des AVC ischémiques). Dus à des lésions obstructives des petites artères du cerveau, leur cause n'est pas identifiée. 3. Les AVC dûs à l'athérosclérose (20% des AVC ischémiques). Considérés comme équivalents à l'infarctus du myocarde, leur prévention est comparable sur bien des points à celle de l'infarctus : lutte contre le tabac, l'hypertension, le diabète. Par contre, un cholestérol élevé n'est pas un facteur de risque d'AVC ischémique (il n'y a donc pas de justification scientifique à la prescription de statines pour la prévention de l'AVC ischémique). 4. Les AVC de cause inconnue (40% des AVC ischémiques). Les médecins n'en comprennent pas la cause et il est donc difficile de proposer une prévention efficace. La médecine traditionnelle chinoise propose en revanche des explications, et donc des mesures préventives et curatives, à ces AVC de cause inconnue dans la médecine occidentale (montée excessive du yang du foie, vent interne). ------- Prévenir l'AVC en prenant son pouls ! La Fédération nationale France AVC et la Fondation Coeur et Artères incitent les Français à prendre régulièrement leur pouls. Un moyen simple de dépister une arythmie et donc de prévenir l'AVC. Comment faire ? Appliquez deux doigts (l'index et le majeur) au niveau de la carotide où l'on perçoit bien les pulsations artérielles. Si le rythme est irrégulier, consultez votre médecin. ------- Prévention des AVC hémorragiques Elle passe avant tout par la prévention de l'hypertension artérielle ou son traitement. À noter qu'un cholestérol abaissé augmente le risque d'AVC hémorragique. En effet, le cholestérol structure et solidifie la paroi artérielle et un régime pauvre en cholestérol pourrait la fragiliser. Ainsi les médicaments anticholestérol (statines) augmentent le risque d'AVC hémorragique. De même, les médicaments anticoagulants et antiplaquettaires, parfois indispensables chez un patient, augmentent le risque d'AVC hémorragique. Enfin, une consommation excessive d'alcool augmente le risque d'AVC hémorragique. Un mode de vie sain : le meilleur bouclier anti-AVC Selon l 'American Heart Association, les personnes ayant de saines habitudes de vie réduisent de 80% leur risque de subir un premier AVC comparativement à celles qui négligent les facteurs de risque. 1. Avant tout, arrêtez de fumer Le tabagisme est l'un des principaux facteurs de risque cardiovasculaire. Il favorise l'infarctus du myocarde, les accidents vasculaires cérébraux, l'artérite des membres inférieurs et l'hypertension artérielle. Il n'existe pas de seuil en dessous duquel fumer soit sans risque. Le taux de mortalité est augmenté même chez les fumeurs qui fument peu. Le risque lié au tabagisme est proportionnel à la consommation de cigarettes. La fumée de tabac contient une multitude de substances toxiques dont le monoxyde de carbone toxique pour l'endothélium vasculaire (sa dysfonction favorise les thromboses et les spasmes vasculaires) et la nicotine qui augmente la fréquence cardiaque et la pression artérielle et favorise l'athérome, la thrombose et le spasme. Selon l'OMS, chaque année près de 5 millions de personnes meurent d'un AVC dans le monde. 2. Limitez la consommation d'alcool Une consommation excessive d'alcool favorise l'hypertension artérielle et les AVC hémorragiques. Évitez de dépasser régulièrement deux verres de vin par jour. Les cerveaux des patients consommant plus de quatre verres par jour sont plus petits, comme atrophiés, et donnent l'impression d'être plus âgés de dix ans. 3. Mangez des fruits et des légumes (et faites le plein de potassium) Il a été montré que si une personne mange 200 g de légumes par jour, son risque d'AVC diminue de 11% et si, en plus des légumes, elle consomme 200 g de fruits (Stroke 2014), son risque diminue de 32%. Leur richesse en fibres, vitamines, minéraux, caroténoïdes, polyphénols, oméga-3 ... explique que fruits et légumes sont essentiels à la prévention des maladies cardiovasculaires et doivent être consommés abondamment (à l'exception des pommes de terre, patates douces et ignames qui sont riches en amidon, donc en sucre). Aucun complément alimentaire ne peut apporter tous les bienfaits d'une alimentation riche et variée en fruits et légumes. Chaque repas devrait comporter une large part de légumes colorés occupant la moitié de l'assiette. La qualité des produits consommés est bien sûr essentielle et il est important de privilégier les produits frais et de culture biologique qui sont plus riches en nutriments et moins chargés de pesticides. Mangez aussi les fruits entiers plutôt que pressés pour en faire des jus : vous bénéficierez ainsi de leurs fibres et d'un index glycémique plus faible. L'importance du potassium Le remplacement de l'alimentation ancestrale, à base de fruits et légumes, par une alimentation industrielle a conduit à un effondrement des apports en potassium et à une augmentation massive des apports en sel. Alors que l'alimentation paléolithique apportait plus de 8 g par jour de potassium, l'alimentation moderne n'en apporte que 1,5 à 3 g. ------- Et vous ? Quel est votre risque ? Pour dépister les sujets à risque d'AVC, le médecin interrogera le mode de vie du patient (alimentation, activité physique, degré de stress, environnement), mais il peut aussi s'aider de nombreux examens. L'analyse échographique des vaisseaux du cou Une des principales causes d'AVC est l'athérosclérose, due à une accumulation de dépôts de cholestérol et de caillots sanguins sur les parois artérielles. Une plaque d'athérome peut se détacher d'une artère du cou (carotide) et migrer vers le cerveau, entraînant ainsi un AVC. L'intérêt majeur de ce dépistage non traumatique, très facile à réaliser, est de permettre pour les patients détectés « à risque » de mieux cerner, ou de dépister plus tôt un facteur de risque tel que l'hypertension artérielle, le diabète ou l'hypercholestérolémie et d'initier les mesures préventives (comportement alimentaire, style de vie, traitement médical spécifique) visant à retarder l'évolution de cette maladie. Le dosage sanguin de la CRP La CRP (C Reactive Protein) est une protéine de la phase aiguë de l'inflammation, synthétisée principalement par le foie. Marqueur précoce, sensible et spécifique de la réaction inflammatoire, son taux augmente proportionnellement à son intensité. Au-delà de 5 mg/l, il existe une inflammation dans l'organisme. Mais la CRP est aussi un des marqueurs les plus fiables du risque cardiovasculaire. C'est pourquoi il est intéressant de la doser par une méthode « ultrasensible » permettant de détecter des taux entre 0,2 et 5 mg/l. Nous avons vu dans un article précédent sur l'inflammaging, que l'inflammation chronique de bas grade favorise toutes les pathologies. Des valeurs de CRP supérieures à 2 mg/l sont associées à un risque augmenté d'infarctus du myocarde et d'AVC. Le dosage sanguin de l'homocystéine Le risque de maladie cardiovasculaire s'accroît fortement avec l'augmentation du taux sanguin d'homocystéine, lequel semble être un bien meilleur prédicteur du risque cardiovasculaire que le taux de cholestérol. Pour certains scientifiques, le taux d'homocystéine serait un facteur de risque en soi et non un marqueur indirect du risque cardiovasculaire dont l'origine serait ailleurs. Pour d'autres auteurs, même si des taux élevés d'homocystéine ont été détectés chez des sujets atteints d'affections cardiovasculaires, la réduction des niveaux d'homocystéine ne diminuerait pas le risque cardiovasculaire ni la mortalité. Le vieillissement et les dégénérescences du système nerveux sont aussi liées à l'augmentation du taux d'homocystéine. Selon le consensus international paru dans le Journal of Alzheimer's Disease, il existe un lien de causalité entre le taux d'homocystéine plasmatique total et la démence. L'homocystéine est un acide aminé soufré apporté par les protéines de l'alimentation. L'homocystéine est formée durant le cycle métabolique de la méthionine, un cycle très important de l'organisme qui aboutit à la formation de donneurs de méthyl et à la réparation cellulaire. L'homocystéine participe à l'altération de la cellule endothéliale en intervenant dans la production de radicaux libres. La question du niveau souhaitable d'homocystéine est évidemment fondamentale. Selon la Life Extension Foundation, une des principales organisations américaines de recherche et de vente de compléments alimentaires, il semble que le niveau de sécurité ne devrait pas dépasser la limite de 7 micromoles par litre (alors que la limite supérieure « officielle » est de 15 micromoles par litre). À partir de ce niveau, le risque cardiovasculaire augmenterait de 35 % toutes les 3 unités supplémentaires. Pour prévenir ou traiter un taux élevé d'homocystéine, il suffit le plus souvent de complémenter en vitamine B6 (qui favorise le catabolisme de l'homocystéine), ainsi qu'en vitamines B9 et B12 ( qui favorisent sa transformation en méthionine). D'autres dosages sanguins plus sophistiqués et plus précis peuvent être réalisés par des laboratoires spécialisés : statut antioxydant, statut en acides gras, dosages de cytokines ... Ces anal y ses ont probablement une place importante dans le cadre d'une consultation « anti-âge » pour dépister tôt des terrains à risque de maladies cardiovasculaires. ------- À titre d'exemple, la concentration en potassium dans les légumes est 4 fois plus importante que dans le lait et 12 fois plus importante que dans les céréales. Or la balance entre le sodium et le potassium est le point fondamental pour une bonne régulation de la tension artérielle. Le potassium a un effet inverse à celui du sodium. L'équilibre entre le sodium et le potassium est aussi essentiel pour lutter contre l'acidité du corps : il permet le maintien de l'équilibre acido-basique, L'inversion du rapport des concentrations en sodium et en potassium dans l'alimentation joue un rôle important dans un grand nombre de maladies dites de civilisation parmi lesquelles on peut citer l'hypertension artérielle, les accidents vasculaires cérébraux, l'ostéoporose et certains cancers. Il faut donc apporter chaque jour à notre organisme de bonnes quantités de potassium pour compenser celui que l'on perd inévitablement dans les urines et la sueur. Les besoins quotidiens (5 g/j) sont normalement couverts par une alimentation riche en fruits et légumes qui en sont les meilleures sources : si vous en mangez au moins cinq portions par jour, vous avez de bonnes chances d'atteindre l'apport minimum recommandé. Des chercheurs du Queen's Medical Center d'Honolulu, aux États-Unis, ont suivi sur plusieurs années (4 à 8 ans) 5 600 personnes âgées de plus de 65 ans. Ils ont mesuré régulièrement leur taux de potassium dans le sang ainsi que leurs apports alimentaires de potassium. En analysant les données recueillies, ils se sont aperçus que plus le taux de potassium est bas - c'est le cas notamment des personnes qui prennent des diurétiques, plus le risque d'AVC est grand. Et la tendance est identique pour celles et ceux qui consomment peu de potassium". Les sources de potassium sont nombreuses et permettent de réduire significativement les risques d'AVC L'apport alimentaire en potassium a un effet bénéfique spécifique sur le risque d'accident vasculaire cérébral. Ainsi, une augmentation de l'apport potassique de 390 mg par jour réduit de 40% la mortalité par AVC, indépendamment de tout autre facteur de risque. À l'opposé, un apport quotidien en potassium inférieur à 1350 mg est associé à une augmentation significative du risque d'AVC. Bien que de nombreux nutriments contenus dans les fruits et légumes (potassium, calcium, folates, polyphénols, antioxydants, fibres) puissent contribuer à leur effet bénéfique sur les maladies cardiovasculaires, il semble que le facteur essentiel soit le potassium par son effet sur la pression artérielle, l'hypertension artérielle en étant la cause majeure. Des études expérimentales suggèrent que le potassium pourrait aussi avoir des effets inhibiteurs sur la formation de radicaux libres, sur l'adhérence des macrophages à la paroi artérielle (ce qui favorise l'athérome) et sur l'agrégation plaquettaire, tous ces facteurs contribuant à la survenue de thromboses artérielles (caillots de sang qui bouchent les artères). D'autres études chez les animaux ont montré que le potassium pouvait réduire les dépôts de cholestérol dans l'aorte. 4. Limitez votre consommation de sel Le sel est indispensable à l'organisme. Mais le corps humain n'a besoin que de 1 g de sel par jour. Or la quantité totale de sel apportée par l'alimentation atteint aujourd'hui en moyenne 10 g par jour, en France comme aux USA (au Paléolithique supérieur (-40 000 à -12 000 ans), la consommation de sel ne dépassait pas 1,5 à 2 g par jour !). 40% des Français en consomment même plus de 12 g par jour, alors que l'apport officiellement recommandé se situe autour de 6 g. Les trois-quarts (75%) du sel que nous consommons sont rajoutés par les industriels dans les aliments qui nous sont proposés, 15% par• les consommateurs eux mêmes et seuls 10% sont présents naturellement dans les aliments. La majorité des consommateurs (90 à 95%) dépasse la dose de sel recommandée, même s'ils ne salent pas en cuisinant. En effet, le sel est partout: dans le pain (qui représente à lui seul 30% de notre consommation quotidienne de chlorure de sodium), le fromage, la charcuterie, les pizzas, les quiches, les soupes en brique, les conserves, les céréales du petit-déjeuner et surtout dans les plats préparés. Il est très difficile d'y échapper. Il faut donc être vigilant au moment de l'achat des aliments. Un lien étroit a été établi entre consommation excessive de sel et complications cardiovasculaires. On constate une augmentation de la tension artérielle, des insuffisances cardiaques et des troubles du rythme cardiaque, ainsi que de la mortalité due aux accidents vasculaires cérébraux. Le rôle du sel sur la pression artérielle est bien documenté. Plusieurs dizaines de publications rapportent des observations d'ethnies n'ayant pas accès au sel. Leur pression artérielle est basse et n'augmente pas avec l'âge. L'étude de la migration d'une tribu du Kenya vers un environnement urbain a montré que, par rapport au groupe témoin resté dans les zones rurales, la pression artérielle s'est élevée sous l'effet de l 'augmentation de la consommation de sel et de la diminution de l'apport en potassium. L'étude épidémiologique la plus complète à ce jour est l'étude INTERSALT qui a comparé plus de 10 000 personnes appartenant à 32 pays différents et réparties en 52 échantillons. Cette étude montre clairement que plus on consomme de sel, plus la pression artérielle augmente avec l'âge. Six grammes de sel en plus par jour ont fait monter la pression artérielle systolique de 9 mmHg en 30 ans dans l'ensemble de la population. Une réduction de 30% de l'apport sodé (passer de 9 à 6 g de sel par jour) diminuerait la fréquence des accidents vasculaires cérébraux de 22% et celle des infarctus du myocarde de 16%. Ce qui reviendrait à sauver au moins 25 000 vies en France chaque année. ------- Ne vous privez pas d'un carré de chocolat Ne culpabilisez plus lorsque vous craquez pour un carré de chocolat (à 70% minimum). Non seulement vous satisfaites votre gourmandise mais vous faites également du bien à votre santé. Une étude suédoise menée pendant dix ans sur plus de 37 000 hommes indique que la consommation de 63 g de chocolat par semaine diminue de 17% le risque d'accident vasculaire cérébral. Cet effet bénéfique est imputé aux différents flavonoïdes (épicathéchines, cathéchines et procyanidines) contenus dans le chocolat qui sont de puissants antioxydants. ------- 5. Mangez du poisson La consommation de poisson, même en petite quantité, est un bienfait pour la santé de votre système cardiovasculaire. Le poisson est une bonne source de protéines et l'on sait qu'une alimentation riche en protéines protège contre l'accident vasculaire cérébral. Des scientifiques chinois ont montré que les personnes qui consommaient la plus forte quantité de protéines avaient 20% de risque en moins d'avoir un AVC que les personnes qui en consommaient le moins. Avec 20 g supplémentaires de protéines par jour, la probabilité diminuait de 26%. Les protéines animales étaient plus efficaces que les protéines végétales pour ce qui est de réduire le risque. Cependant, il est toujours recommandé de restreindre sa consommation de viande rouge qui, selon l'étude, augmente le risque d'AVC. En remplacement, la consommation de poisson s'est avérée être particulièrement bénéfique. Le poisson et les autres animaux marins sont aussi les rares sources alimentaires d'acides gras polyinsaturées oméga-3 « à chaînes longues », indispensables à l'organisme. Ces acides gras oméga-3 favorisent un bon état et un bon fonctionnement du coeur et des artères. Les poissons gras (sardine, maquereau, saumon, morue, etc.) sont particulièrement riches en ces acides gras oméga-3. Il est recommandé de consommer du poisson au moins deux fois par semaine pour profiter des effets bénéfiques de ces acides gras oméga-3 marins. Une forte consommation de poisson et d'acides gras polyinsaturés oméga-3 est associée à une diminution du risque d'accident ischémique, particulièrement chez les femmes ne prenant pas régulièrement d'aspirine. Aucune corrélation n'a cependant été notée vis-à-vis des accidents hémorragiques. 6. Que penser de la viande ? Les viandes apportent du fer et des protéines bénéfiques pour la santé. Néanmoins, leur consommation mérite d'être limitée, voire évitée, compte tenu des méthodes « modernes » d'élevage (hormones, antibiotiques, métaux lourds, pesticides). Quelques conseils : • Évitez la cuisson à haute température (barbecue) qui génère des composés toxiques (benzopyrènes et nitrosamines, contenus aussi dans la fumée de cigarette). • Évitez la charcuterie, produit transformé très riche en acides gras trans. 7. Toutes les matières grasses ne sont pas à bannir Vous lirez souvent qu'il faut limiter au maximum les graisses, surtout les graisses saturées. Pourtant aucune étude n'a retrouvé que les acides gras saturés favorisaient les maladies cardiovasculaires ! Au contraire, la récente étude PURE constate une relation inverse entre consommation de graisses saturées et AVC. La recommandation de supprimer le beurre ou les oeufs n'est pas plus justifiée scientifiquement. Par contre, la toxicité des acides gras trans d'origine industrielle est bien établie (aliments industriels transformés, viennoiseries, charcuterie, huiles hydrogénées). Ce n'est donc pas la quantité de graisses ingérées qui est nuisible mais le type de ces graisses et le déséquilibre grandissant entre certaines graisses que nous consommons en trop grande quantité (acides gras trans et oméga-6) et d'autres que nous ne consommons pas suffisamment (oméga-3). Les acides gras oméga-3 ont un effet préventif sur les maladies cardiovasculaires car ils réduisent le taux de triglycérides, diminuent l'agrégation plaquettaire et l'inflammation. Les acides gras oméga-6 en excès favorisent l'inflammation et augmentent le risque de maladies cardiovasculaires. Toutes les matières grasses ne sont donc pas à bannir. Il suffit de sélectionner celles qui sont bonnes pour l'organisme et de réduire celles qui le sont moins. Vous trouverez des acides gras oméga-3 dans le poisson (surtout les petits poissons gras : sardines, harengs, maquereaux), les oeufs, l'avocat, les graines, les oléagineux (noix, noisettes, amandes…), l'huile de colza (alors que l'huile de pépins de raisin et l'huile de tournesol sont riches en oméga-6). Selon une étude de l'unité INSERM U897 de Bordeaux, les seniors qui font le choix de l'huile d'olive ont un risque réduit de 41% de faire un AVC ischémique par rapport à ceux qui n'en consomment pas (Neurology, 15 juin 2011). Une utilisation « intensive » de l'huile d'olive réduirait même le risque d'AVC de plus de 70%. Préférez des huiles biologiques de première pression à froid contenues dans une bouteille foncée (la lumière et l'air oxydent les huiles). Utilisez de préférence l'huile de colza pour les assaisonnements (2 cuillerées à soupe par jour vous apportent la quantité nécessaire d'oméga-3) et l'huile d'olive pour assaisonnement et cuisson (en évitant les hautes températures). ------- Gare aux boissons sucrées ! La consommation de boissons sucrées est associée à une augmentation des maladies cardiovasculaires (HTA et AVC) et métaboliques (diabète de type 2, stéatose hépatique), sans parler des caries dentaires. Et ne commettez pas l'erreur de préférer les versions « light » : des chercheurs en neurologie de l'université de Boston (États-Unis) ont montré que les personnes qui consommaient régulièrement des boissons sucrées artificiellement (plus de deux verres de soda light par jour) avaient un risque trois fois plus élevé de faire un AVC ou de développer une maladie neurodégénérative telle que la maladie d'Alzheimer. Les chercheurs ont mis en évidence un lien entre consommation de soda light et affaiblissement de la mémoire, diminution du volume cérébral et réduction de la taille de l'hippocampe (une partie du cerveau primordiale pour l'apprentissage et la mémoire). Les édulcorants exerceraient leur effet néfaste en modifiant la composition du microbiote intestinal. De plus, vous entretenez le goût du sucre dont il faut vous défaire. Rien ne vaut mieux que boire de l'eau ! ------- 8. Buvez de l'eau, du thé vert et du café ! L'eau contient du calcium et du magnésium. Il est conseillé de boire au minimum 1,5 litre d'eau par jour. Vous pouvez la boire telle quelle mais aussi sous forme de thé, tisane, infusion, café ... Vérifiez la qualité de votre eau du robinet : si elle est riche en nitrates et pesticides, mieux vaut en limiter la consommation. Par contre, le fait qu'elle soit calcaire n'a pas de conséquence sur la santé (seulement sur vos tuyauteries !). Pour les eaux minérales, consultez les étiquettes et préférez des eaux riches en calcium mais pauvres en sodium. Par ailleurs, selon une étude japonaise, la consommation de deux à trois tasses de thé vert par jour fait baisser de 14% le risque d'avoir un accident vasculaire cérébral ; et pour les gros consommateurs (plus de quatre tasses par jour), le risque diminue de 20%. Pour le café, les résultats sont similaires. Boire un café chaque jour réduit le risque de 20% également. Ces résultats bénéfiques seraient liés aux nombreux composants antioxydants que comportent ces boissons. ------- Bougez au moins 30 minutes par jour La prévention de l'AVC inclut une activité physique régulière : monter des escaliers, marcher, faire du vélo, nager - durant au moins 30 minutes par jour-permet de se maintenir en forme et de diminuer le risque d'AVC de 30%. Maintenir une bonne forme physique entre 45 et 50 ans réduit les risques d'AVC après 65 ans. À l'inverse, une mauvaise condition physique à un âge moyen est un risque supplémentaire de faire un AVC plus tard dans la vie. ------- Des nutriments et compléments alimentaires bien ciblés Vous l'avez compris, les mesures les plus importantes pour se prémunir d'un AVC concernent l'hygiène de vie et le traitement des facteurs de risque vasculaire. Toutefois certaines substances naturelles peuvent être un complément utile. Parmi elles, les antioxydants ont une place privilégiée car les habitudes alimentaires, de plus en plus mauvaises, associées à des modifications importantes des sols de culture ont comme conséquence néfaste que l'alimentation habituelle contient de moins en moins de vitamines et oligoéléments à caractère antioxydant. Or le stress oxydatif tient un rôle majeur dans l'athérosclérose. Les carences en vitamines favorisent les risques d'AVC. Les comprimés multi-vitamines sont une solution pour rééquilibrer cette balance mais à prendre avec précaution La vitamine C La concentration sanguine en vitamine C est inversement proportionnelle au risque d'attaque cérébrale. Cette relation a été mise en évidence pour des accidents ischémiques ou hémorragiques. Une valeur inférieure à 5 mg/l peut être considérée comme le seuil pour lequel existe un risque accru d'apparition de maladies cardiovasculaires. Selon le Pr Frei (Université de Harvard), nos besoins en vitamine C sont « d'au moins 400 mg par jour ». À cette dose, la vitamine C réduit le risque d'hypertension artérielle, d'angine de poitrine et d'AVC. Dans de nombreux cas, 400 mg ne suffisent pas et des doses supérieures peuvent être nécessaires (de 500 à 2000 mg par jour) : personnes de plus de 60 ans, fumeurs, personnes stressées, fatiguées, sportifs etc. La supplémentation en vitamine C peut réduire de manière significative le taux de CRP. La vitamine E La vitamine E est un terme qui désigne en fait un ensemble de composés phénoliques appelés tocophérols. Elle joue un rôle protecteur efficace en empêchant la propagation de la peroxydation lipidique induite par les espèces oxygénées activées. Au cours de ces réactions, la vitamine E devient un radical tocophéryle. Ce dernier est pris en charge par d'autres antioxydants, dont plus particulièrement la vitamine C, qui le régénèrent en vitamine E. L'apport journalier recommandé (AJR) est d'environ 10 mg/j. Caroténoïdes et vitamine A Très abondants comme pigments dans les plantes, les caroténoïdes, dont plus de 500 composés ont été identifiés, sont de longues molécules possédant de très nombreuses doubles liaisons responsables de leur activité antioxydante. Ils sont capables d'interagir avec des radicaux lipidiques pour inhiber leur peroxydation. Les vitamines B Il existe de plus en plus de preuves que des niveaux élevés d'homocystéine augmentent non seulement les risques d'accidents cardiaques, mais aussi d’AVC. Les vitamines B6, B9 (folates) et B12 permettent de faire baisser les niveaux d'homocystéine. Les agrumes et les lentilles sont d'excellentes sources d'acide folique et les fruits de mer sont riches en vitamines B6 et B12. Une supplémentation en acide folique (0,8 mg/j) est associée à une réduction du risque d'accident vasculaire cérébral de 31% chez les patients hypertendus ayant des taux élevés de cholestérol. Le taux d'homocystéine augmentant régulièrement avec l'âge, la prise de multivitamines B est souvent nécessaire pour maintenir une valeur inférieure à 7 micromoles par litre. Posologies conseillées (pour un adulte) : • Vitamine B6 : 2 à 10 mg/jour (la vitamine B6 n'est pas stockée dans l'organisme) ; • Vitamine B9 : 200 microgrammes/jour ; • Vitamine B12 : 3 rnicrogrammes/jour. L'apport d'acide folique et de vitamine B12 qui sont stockés dans le foie pourrait se faire d'une manière discontinue. La triméthylglycine (TMG) C'est un puissant donneur de méthyl dont la complémentation permet la reméthylation de l'homocystéine et entraîne une augmentation importante de la production de SAM (S-adenosylmethionine ). La TMG permet d'abaisser très rapidement le taux d'homocystéine lorsque les vitamines B ne suffisent pas ou lorsque le niveau initial est très élevé. La N-acetyl-cystéine (NAC) C'est un autre acide aminé soufré qui agit en synergie avec la vitamine C pour augmenter le niveau des antioxydants cellulaires. Il joue également un rôle important pour réguler le taux d'homocystéine. La vitamine D Les personnes ayant une carence en vitamine D sont deux fois plus à risque de souffrir d'artériopathie, d'infarctus du myocarde et d'AVC. Le risque est particulièrement élevé pour ceux qui présentent une carence importante, soit un taux sanguin égal ou inférieur à 37,5 nmol/l. Chez les patients âgés de 50 ans et plus, une carence modérée à grave est fortement associée à la mortalité et au développement de maladies cardiovasculaires. L'alimentation étant pauvre en vitamine D, seule une exposition régulière au soleil tout au long de l'année permet d'obtenir un taux suffisant. C'est pourquoi une supplémentation est le plus souvent indispensable. Je vous recommande la prise d'au moins 2000 UI/jour pour atteindre un taux sanguin d'environ 100 nmol/l. Il faut garder à l'esprit que les antioxydants primaires (vitamines A, C, E) ou secondaires (sélénium) agissent 'en synergie, et que modifier leur équilibre par des apports trop élevés en l'un ou l'autre pourrait entraîner des effets contraires à ceux espérés. C'est pourquoi je vous recommande la prise de multivitamines équilibrées proposées par plusieurs laboratoires commercialisant des compléments alimentaires. ------- L’intérêt de la relaxation pour préserver sa santé Quelle que soit l’explication biologique, ces résultats montrent l’importance del’ état émotionnel (si cher à la médecine traditionnelle chinoise) pour la prévention des AVC, et la nécessité de pratiquer régulièrement des techniques de relaxation surtout en cas d’emploi stressant (respiration consciente, méditation de pleine conscience, taï chi, qi gong, voire thérapie cognitive comportementale). ------- Solitude, stress, dépression : méfiez-vous ! Outre le rôle majeur del' alimentation et de l'exercice physique, d'autres facteurs interviennent aussi de façon importante dans le risque d'AVC. La solitude La solitude n'est bonne ni pour le coeur ni pour les artères. En 2016, des chercheurs de l'université de York (Royaume-Uni) ont constaté qu'une personne seule avait un risque accru de 29% de souffrir d'une maladie coronarienne et de 32 % de faire un accident vasculaire cérébral (AVC). Globalement, de solides liens sociaux protègent le système cardiovasculaire. Les horaires de travail (à rallonge) Le risque d'AVC augmente parallèlement à la durée du travail au-delà de 40 heures par semaine : 10% de plus chez les personnes travaillant entre 41 et 48 heures, 27% de plus chez celles travaillant entre 49 et 54 heures, et 33% de plus au-delà de 55 heures. Selon l'OCDE (Organisation pour la coopération économique et le développement), 8,7% des Français travaillent plus de 50 heures par semaine, contre 5,6% en Allemagne et 43% en Turquie. Le stress au travail Selon une étude récente, le risque d'AVC ischémique est 58% plus élevé pour les hommes et les femmes qui ont un emploi stressant que pour les autres. En plus de conduire à des comportements malsains comme les mauvaises habitudes alimentaires, le tabagisme et le manque d'exercice, le stress augmente la tension artérielle, et l'on sait que l'hypertension est un des facteurs de risque les plus importants d'AVC. Une étude finlandaise apporte un éclairage intéressant sur le lien entre stress et AVC. Les scientifiques ont suivi 238 personnes présentant une tension artérielle élevée sur plus de dix ans et leur ont donné un test visant à évaluer leur réaction en condition de stress. Ceux qui firent l'expérience du plus grand stress pendant le test ont eu près de deux fois plus d'AVC que ceux réussissant à conserver leur calme. La dépression C'est une autre condition psychologique représentant un facteur de risque d'AVC. Des chercheurs japonais ont suivi pendant plus de dix ans une population de 901 hommes et femmes âgés de 40 à 78 ans. Ils ont établi que des symptômes dépressifs (évalués par un test spécifique) peuvent constituer des indicateurs de futures attaques cérébrales, en particulier des accidents vasculaires ischémiques. Une autre étude de grande envergure a montré que le stress chronique, la dépression et l'agressivité étaient associés à davantage d'AVC et d'AlT. Dans cette étude, le surrisque est de 86% en cas de dépression, de 59% en cas de stress chronique, et de 122% en cas d'attitude agressive, indépendamment des facteurs de risque connus tels que l'âge ou l'athérosclérose. À l'inverse, le risque global d'AVC serait diminué de 26% chez les personnes optimistes (la diminution du risque pouvant atteindre 41% chez les hommes et 18% chez les femmes) alors que le pessimisme augmenterait le risque global de 4% (+9% chez les hommes, + 3% chez les femmes). Le mécanisme enjeu n'est peut-être qu'indirect : il est en effet possible que les personnes optimistes pratiquent plus souvent un exercice physique, aient une hygiène de vie plus saine et suivent plus volontiers leur traitement en cas de problème médical. Les femmes souffrant de dépression présentent un risque d'accidents vasculaires supérieur aux femmes non déprimées. La migraine Conduite par l'Organisation Mondiale de la Santé, une vaste étude réalisée auprès de cinq centres européens a permis d'établir le lien entre migraine et attaques cérébrales chez les femmes de 20 à 44 ans. En étudiant 291 cas d'attaques cérébrales, les chercheurs ont établi que les migraines augmentent les risques d'accidents vasculaires ischémiques mais pas d'accidents hémorragiques. La coexistence d'une contraception orale, d'une tension artérielle élevée et du tabagisme aurait un effet multipliant le risque associé aux seules migraines. Schématiquement, on peut dire que migraine + pilule multiplieraient le risque par 14, migraine + tabac par 10, et l'association des trois par 35 ! Les ronflements et l'apnée du sommeil Le syndrome d'apnée obstructive du sommeil (SAOS) est fréquent (il concerne environ 4 millions de Français) et potentiellement grave. Il favorise l'hypertension artérielle qui est une cause d'AVC. Il est aggravé par la prise d'alcool le soir et par la prise de tranquillisants et de somnifères, même à faible dose. Une fois le diagnostic évoqué, il peut et doit être confirmé par un enregistrement de la respiration pendant le sommeil. En fonction des résultats de cet examen, un traitement sera proposé, pouvant aller jusqu'à une assistance respiratoire nocturne. ------- Le paracétamol Présent dans de nombreuses spécialités délivrées sans ordonnance (Doliprane®, Efferalgan®, Dafalgan®), le paracétamol est très fréquemment utilisé en automédication pour lutter contre la fièvre et les douleurs en tous genres. Le croyant inoffensif, de nombreuses personnes en font un usage excessif. Pourtant ce médicament n'a rien d'anodin. Sa toxicité sur le foie en cas de surdosage (même modéré) est bien connue des médecins et l'intoxication au paracétamol est la première cause de greffe hépatique en France. Ce que l'on sait moins, c'est qu'absorbé à raison de 3 g par jour (dose maximum recommandée chez l'adulte en bonne santé) pendant plus de deux semaines, il augmente de 20% les risques de maladies cardiovasculaires (infarctus et AVC). Le paracétamol augmenterait aussi les risques d'hémorragie intestinale et d'insuffisance rénale. Chez des patients consommant 3g de paracétamol par jour de façon régulière, le taux de mortalité est augmenté de 63%. ------- Des AVC dûs à la pollution ! La pollution est néfaste pour la santé. Sa responsabilité dans les AVC a augmenté ces vingt dernières années et l'on estime que, selon les pays, la pollution serait responsable de 10 à 33% des AVC. Les pays les plus touchés par les AVC dûs à la pollution sont ceux à bas et moyens revenus. À titre d'exemple, en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne, la pollution est responsable de 40% des AVC. Dans les pays en voie de développement, c'est notamment l'air intérieur qui est responsable d'une forte pollution. Sont incriminés les combustibles solides destinés à la cuisine ou au chauffage. Les pics d'ozone, observables dans les grandes villes lorsqu'il fait très chaud et quand il y a une forte production de combustion (usines, automobiles) sont associés à une augmentation du nombre d'AVC. Il faut éviter de faire du sport en plein air et si possible de sortir pendant les forts pics d'ozone, surtout si l'on a d'autres facteurs de risque d'AVC. ------- Que faire après un premier AVC ? La survenue d'un accident vasculaire cérébral traduit la présence de facteurs de prédisposition qu'il est important de corriger pour améliorer le pronostic. En l 'absence de mesures préventives, le risque de récidive est élevé. • Traiter une hypertension artérielle. L'hypertension artérielle est le principal facteur de risque d'accident vasculaire cérébral. Son traitement permettra de diminuer le risque de récidive. Les effets bénéfiques du traitement antihypertenseur concernent avant tout les hémorragies cérébrales mais ils s'étendent également aux accidents ischémiques. • Traiter un diabète • Éviter la thrombose. Après la survenue d'un premier AVC, le traitement préventif reconnu le plus largement repose sur la prise de médicaments antiagrégants plaquettaires (aspirine à faible dose ou clopidogrel) qui préviennent la formation de thromboses et limitent le risque de récidive. • L'arrêt total du tabac est essentiel et la contraception orale est définitivement contre-indiquée. • En cas de trouble du rythme cardiaque : parfois, il est possible de rétablir un rythme cardiaque normal et de supprimer ainsi le risque d'embolie. Dans le cas contraire, un traitement anticoagulant est nécessaire pour empêcher la formation de caillots sanguins pouvant migrer vers le cerveau. • Une sténose de l'artère carotide, c'est-à-dire le rétrécissement de son diamètre, peut être à l'origine d'un accident ischémique. Tant que le rétrécissement n'entraîne pas de symptômes et n'est pas trop important, aucune opération n'est effectuée. En revanche, l'intervention est proposée si la sténose est serrée ou a déjà provoqué un accident ischémique.
par Magnétiseur Energéticien Coupeur de feu 09 juil., 2022
Métaux lourds : la pollution invisible qui « plombe » votre santé Aluminium, arsenic, cadmium, chrome, nickel, mercure, plomb ... notre exposition aux métaux lourds est permanente. Or, même à faible dose, elle peut être à l'origine de pathologies neurologiques graves (Alzheimer, sclérose en plaques, neuropathies) et perturber le système immunitaire. On lui attribue même l'explosion des maladies auto-immunes dont la fréquence ne cesse aujourd'hui d'augmenter. Pourquoi les métaux toxiques sont-ils nocifs pour notre santé (le terme de métaux lourds, largement utilisé, ne possède en réalité pas de définition précise) ? La réponse est à la fois simple et complexe : ils intoxiquent nos cellules et prennent la place d'oligo-éléments essentiels pour de nombreuses fonctions vitales. La vie pourrait se définir comme un ensemble de réactions chimiques permettant à tout organisme, même unicellulaire, de grandir et se reproduire : ces réactions sont regroupées sous le terme de biochimie. Même une « simple » bactérie, malgré sa taille infime (2 à 3 millièmes de millimètre de long) est en réalité le siège de milliers de réactions biochimiques qui lui permettent de respirer (échanger avec les gaz de son environnement), se nourrir, éliminer ses déchets et se diviser. Voici l'occasion de dire que tout ce qui est vivant possède une réalité chimique : les parois des cellules et leur contenu sont constitués de milliards de molécules chimiques : acides gras (en particulier pour les parois des cellules et du noyau), sucres (notamment pour fournir l'énergie), et protéines (pour stocker l'information, I'«identité» cellulaire et la transmettre via des enzymes qui vont contrôler le métabolisme). Les mécanismes d'intoxication L'immense majorité des réactions chimiques qui se produisent au sein de tout organisme vivant sont contrôlées par des substances appelées enzymes, qui sont un peu comme des « interrupteurs chimiques » : en l'absence de telle enzyme, telle réaction n'a pas lieu (ou très peu), en sa présence la réaction se produit. Les enzymes sont sous la dépendance plus ou moins directe des gènes qui renferment le patrimoine génétique : ainsi, un œuf de grenouille donnera une grenouille et non un bœuf ! Au sein d'un même organisme, les programmes chimiques contenus dans l'ADN de l'individu seront activés ou non en fonction des différents tissus : une cellule de foie fera un travail de foie, et non de rein, etc. L'immense majorité des enzymes possèdent dans leurs molécules un ou plusieurs ions métalliques : on parle pour cette raison de métallo-enzymes. Les ions concernés sont nombreux : le calcium, le sodium, le potassium, le cuivre, le fer, le zinc, le magnésium, le soufre, l'iode, le silicium, le sélénium, le chrome, et plus rarement le molybdène, le bore, le vanadium, le nickel, et même l'étain et l'arsenic, utiles en faibles quantités. Une carence en tel ou tel minéral entraînera donc le ralentissement, voire l'arrêt complet des activités enzymatiques qui en dépendent. Mais les métaux toxiques, en prenant la place des minéraux physiologiques, vont perturber également leur action. Il existe une sorte de compétition électrochimique entre les ions bénéfiques et les autres : si l'ion fixé par l'enzyme n'est pas le bon, celui-ci ne remplira pas correctement sa fonction. Il existe également un effet dose. À faible concentration, aucun métal n'est vraiment toxique, même l'arsenic intervient dans certaines réactions chimiques normales. À l'inverse, les « bons » minéraux en excès peuvent devenir toxiques : c'est le cas en particulier du cuivre, du fer, du chrome, du manganèse, etc. Des métaux lourds dans les sols agricoles Il est fondamental de prendre conscience que ce qui est vrai pour nos cellules l'est aussi pour tous les organismes vivants ! C'est ce mécanisme de perturbation enzymatique qui est ciblé par la grande famille des pesticides, fongicides et autres désherbants, qui contiennent presque tous des métaux toxiques : arsenic, cadmium, mercure, nickel... En perturbant les réactions biochimiques normales de tout ce qui est vivant, ces produits aboutissent à une mortification des sols. À court terme, c'est le but recherché : disparition des maladies et des prédateurs de nos cultures agricoles. Mais à moyen terme, les conséquences sont immenses : les micro-organismes présents à l'état naturel dans les sols fabriquent des substances utiles aux plantes qui y poussent : vitamines, etc. Ces dernières seront appauvries si les sols sont stérilisés. Avec le temps, les organismes plus complexes seront contaminés et fragilisés : en particulier les vers de terre ! Or nous commençons tout juste à prendre conscience de l'importance de ces derniers dans la vie des sols : tous les jours, chaque ver creuse plusieurs mètres de galeries dans la terre, ce qui aère les sols et les rend perméables. Cela permet une bonne irrigation des racines des plantes, ce que savent tous les jardiniers : « un binage vaut deux arrosages » ! Certes ce travail de labourage naturel par les vers peut être remplacé au niveau superficiel par les machines agricoles, mais à terme la raréfaction des vers de terre rend les sols de moins en moins perméables, avec pour conséquence le ravinement des eaux de pluie, qui ne s'infiltrent pratiquement plus. Dès lors, en cas de fortes pluies (de plus en plus fréquentes du fait du dérèglement climatique) le risque d'inondation augmente, alors que dans le même temps les nappes phréatiques sont de moins en moins alimentées, d'où des sécheresses de plus en plus préoccupantes. Ces phénomènes font de plus en plus souvent la une de l'actualité ; malheureusement les médias ne s'arrêtent qu'aux constats, avec même souvent un certain voyeurisme (les drames sont vendeurs...) au lieu de faire un travail d'information et de sensibilisation qui pourrait être fort utile. Car en effet, pour en revenir aux pesticides et aux métaux lourds, la diminution de leur utilisation ne pourra se faire par des décisions politiques, les enjeux étant mondiaux. Par contre, chacun à son niveau peut participer à leur réduction en achetant en priorité des aliments « bio » qui n'utilisent pas ces produits. La loi de l'offre et de la demande est universelle : n'achetez plus tel produit, et il disparaîtra de la vente ! Si toutes les victimes des inondations avaient été sensibilisées à ces notions, ces drames auraient été moins vains ... Enfin, ces ravinements provoquent chaque année la disparition de 5 à 10 millions d'hectares de terres agricoles dans le monde du seul fait de l'érosion, ce qui correspond à une perte de plusieurs millions de tonnes de production céréalière chaque année. On le voit : les pesticides ont des conséquences désastreuses à long terme ... Des métaux lourds dans nos intestins ... et jusqu'à notre ADN. Pour en revenir à notre santé, les métaux contenus dans les pesticides se retrouvent en grande partie dans les végétaux cultivés, et donc in fine dans nos intestins. Là, leur rôle antimicrobien se poursuit, avec une action perturbatrice sur notre flore intestinale : nous sommes tous porteurs, dans nos intestins, d'une flore essentiellement microbienne qui représente environ deux kilos de poids ! Ces bactéries sont indispensables à notre vie car elles participent grandement à la digestion des aliments et produisent des nutriments qui nous sont indispensables (un peu comme les micro-organismes du sol sont utiles aux plantes). Les métaux toxiques, en altérant les flores utiles, vont favoriser le développement de flores pathologiques : bactéries indésirables, mais aussi champignons (candida albicans) et parasites. Ces mauvaises flores agressent la paroi intestinale qui devient enflammée (d'où les « colites »), voire microporeuse (d'où les intolérances alimentaires au lait et au blé, de plus en plus fréquentes). À côté de ce mécanisme fondamental de perturbation enzymatique chez tous les organismes vivants, les métaux peuvent également être toxiques par d'autres mécanismes : • Ils vont interagir électrochimiquement avec de très nombreuses autres molécules. Ainsi, il est prouvé qu'ils peuvent entraîner des « cassures » dans les molécules d'ADN, supports de nos gènes, mais aussi « dissoudre » les gaines de myéline qui entourent nos fibres nerveuses et perturber ainsi la conduction nerveuse. La liste des maladies neurologiques potentiellement favorisées par les métaux toxiques s'allonge régulièrement : Alzheimer, sclérose en plaques, neuropathies, mais surtout autisme – et de jeunes patients ont vu leur état s'améliorer par un traitement d'élimination des métaux. La gaine de myéline autour des fibres nerveuses est « dissoute » en quelques minutes par le mercure ... • Il peut exister un mécanisme allergique, même pour des taux inférieurs au seuil toxique. Les principaux métaux responsables d'allergie sont le nickel, le cobalt et le chrome. Cette situation doit être suspectée face à des réactions cutanées au contact de bijoux fantaisie en raison du nickel qu'ils contiennent; elle peut être confirmée par des tests cutanés réalisés par un allergologue, ou par un test de transformation lymphocytaire (TTL). • Les deux mécanismes (toxicité directe et allergie) peuvent coexister. De nombreuses études scientifiques révèlent les troubles neurologiques dus aux intoxications aux métaux lourds. Du riz à l'arsenic, du poisson au mercure, des vaccins à l'aluminium Les métaux toxiques peuvent contaminer nos organismes par différentes portes d'entrée : digestive, respiratoire, cutanée, et même transcutanée (injections). Ils sont également transmis de la mère à l'enfant durant la grossesse puis l'allaitement; mais ce risque de transmission n'est pas une raison suffisante pour ne pas allaiter car les laits maternisés sont également une source non négligeable d'aluminium, et le lait maternel procure par ailleurs des bienfaits irremplaçables ! Le plomb D'un point de vue chronologique, le métal toxique le plus répandu fut d'abord le plomb, en raison de son utilisation pour les tuyaux d'adduction d'eau potable durant des millénaires : les Romains l'utilisaient déjà et de nombreux historiens soutiennent que ce métal fut une cause prépondérante de la chute de leur empire par le saturnisme (intoxication au plomb) qui en résulta. Les tuyaux au plomb furent ensuite utilisés lors de la généralisation de l'eau courante, puis progressivement remplacés par de l'acier ou du plastique. Mais c'est surtout à partir de son utilisation comme antidétonant dans les carburants qu'il redevint problématique. Précisons, si, de nos jours, nous parlons de « sans plomb », c'est que l'essence en a contenu entre les années 1920 et 2000 ! Durant près d'un siècle, toute l'essence brûlée sur la planète a donc libéré dans les gaz d'échappement le plomb qu'elle contenait, et celui-ci s'est répandu ensuite dans l'environnement : il a contaminé l'air, est retombé avec les pluies et s'est déposé partout : dans les sols, les végétaux, les nappes phréatiques, etc. La principale toxicité du plomb se situe au niveau du système nerveux, des reins, du tube digestif (colites au plomb) et des gonades (infertilité). Le mercure Le second métal toxique largement répandu du fait de l'activité humaine fut ensuite le mercure, qui fut utilisé dans l'industrie (désinfectants dont le Mercurochrome et le Mercryl, thermomètres, baromètres...), mais aussi de façon non négligeable par les chercheurs d'or, au point de doubler les taux présents à l'état naturel dans l'environnement. Là encore, ce métal finit toujours par arriver dans l'eau où il va être progressivement concentré tout au long de la chaîne alimentaire : plancton, poissons, et leurs prédateurs. Plus on compte de maillons entre le plancton et le prédateur, plus la concentration augmente : à quantité égale, le thon contient près de 100 fois plus de mercure que la sardine. Or les espèces animales situées le plus en bout de chaîne alimentaire, et donc les plus contaminées, sont l'ours blanc et... l'homme ! Parmi les usages industriels du mercure, insistons sur les amalgames dentaires dont il représente environ 50 % de leur poids, l'autre moitié étant composée d'argent (30 %), d'étain et autres (les amalgames couramment appelés plombages ne contiennent donc en réalité aucune trace de plomb !). Or il est établi qu'en dix ans, la moitié environ des ions mercure contenus dans un amalgame aura migré vers différents tissus : gencives et mâchoires, mais aussi intestin par la déglutition, où ils seront absorbés et diffuseront alors dans tous les organes. En France, on estime qu'une quinzaine de tonnes de mercure est encore posée chaque année en bouche, alors que les amalgames sont interdits dans de nombreux autres pays. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a lancé en 2013 un plan qui vise à l'élimination du mercure dans les dispositifs médicaux de mesure, les antiseptiques et les amalgames d'ici 2030. La principale toxicité du mercure se situe au niveau du système nerveux et des reins. L'arsenic L'arsenic fut utilisé comme pesticide et insecticide depuis des millénaires. Mais l'évolution de leur consommation au cours des dernières décennies, se passe de tout commentaire ... Comme pour le plomb et le mercure, la concentration d'arsenic a donc progressivement augmenté au niveau des sols et dans l'eau, et se retrouve désormais en quantité importante dans les végétaux dont la culture nécessite le plus d'eau : le riz, le thé et le tabac. En plus de son action neurotoxique, l'arsenic est un perturbateur endocrinien et possède un pouvoir cancérigène. Le cadmium Le cadmium est également utilisé dans les pesticides et se retrouve donc pour la même raison dans le tabac ; sa toxicité concerne principalement les reins et les os, et il est mis en cause dans le cancer du sein. L'argent Une mention spéciale doit être faite au sujet de l'argent, qui est également un métal toxique. Nous avons vu que les amalgames dentaires en contiennent mais le risque actuel est surtout lié à l'utilisation excessive de l'argent colloïdal, qui revient à la mode comme désinfectant ; s'il s'avère en effet très efficace, n'oublions pas que l'argent est toxique, surtout sous cette forme colloïdale nanoparticulaire, qui se diffuse très facilement dans l'organisme. Par voie orale, il agit comme un « désherbant » sur notre flore intestinale, s'attaquant de façon non spécifique à la mauvaise flore mais aussi à la bonne. L'aluminium De nos jours, c'est l'aluminium qui est en passe de prendre la tête de liste des métaux toxiques les plus à risque pour nos organismes. En effet, son utilisation dans l'industrie est assez récente, mais elle a littéralement explosé ! On retrouve de l'aluminium absolument partout : dans l'eau du robinet (le sulfate d'aluminium étant utilisé comme floculant dans les stations d'épuration), les emballages et contenants (papier alu, barquettes, canettes, capsules, cocottes alu ... ), les additifs alimentaires (E173, 521, 522, 523, 541, 554, 555, 556, 559 : il y a même de l'aluminium dans les laits maternisés !), de très nombreux cosmétiques (déodorants, dentifrices, produits de maquillage ... ), certains médicaments (pansements gastriques), et la majorité des vaccins. La principale toxicité de l'aluminium est neurologique : il est mis en cause dans le risque de maladie d'Alzheimer, mais concerne également les poumons et les os (défaut de minéralisation). Il est également responsable de la myofasciite à macrophages (MFM), maladie neuromusculaire qui survient essentiellement à la suite d'une vaccination. Cette liste des métaux toxiques n'est pas limitative ; citons également l'antimoine, le bismuth, l'étain, le thallium ... Les symptômes d'une intoxication aux métaux lourds Il existe peu de situations typiques d'une intoxication aux métaux lourds : • Le tableau le plus évocateur est l'existence d'une électrosensibilité (ou EHS pour électrohypersensibilité), c'est-à-dire une mauvaise tolérance aux ondes électromagnétiques telles que celles émises par les téléphones portables, le wifi, etc. (à ne pas confondre avec la prédisposition de certaines personnes aux décharges électrostatiques). • Des manifestations buccales évoquent une contamination d'origine dentaire : bruxisme, brûlures de la langue et des gencives sont très évocatrices d'une intoxication au mercure. • Les manifestations évocatrices d'un terrain toxique : eczéma, psoriasis, cystites à répétition, peuvent également être la conséquence de métaux toxiques. • Les intolérances alimentaires, très fréquentes, sont favorisées par certains métaux suspectés d'entretenir un état d'hyperperméabilité (« porosité ») intestinale. • Ces métaux sont également de plus en plus mis en cause dans la genèse des maladies auto-immunes : polyarthrites, rectocolites, Hashimoto ... • Certains métaux toxiques sont des cancérigènes avérés ; leur recherche peut être proposée dans le but de réduire le risque de récidive. • Enfin, la présence des maladies ci-dessus chez plusieurs membres de la famille doit alerter, si l'on se rappelle que les métaux toxiques sont transmis de la mère à l'enfant lors de la grossesse puis de l'allaitement. Pour mettre en évidence un surdosage en métaux toxiques, les bilans habituels sont inadaptés. La pince qui capture les métaux lourds Le terme de chélation (prononcer « kélassion ») vient du grec khêlê, qui signifie « pince ». Il s'agit d'un phénomène très largement utilisé par la nature : dans le sang, le fer est chélaté (accroché) par l'hémoglobine ; la chlorophylle fixe un ion de magnésium ; la vitamine B12 chélate un ion de cobalt, etc. Ce procédé naturel peut être mis à profit pour favoriser l'élimination de métaux toxiques, qui seront ainsi « capturés » par certaines molécules. En effet, il est démontré qu'après contamination (ingestion, injection...) par un métal toxique, celui-ci n'est retrouvé dans le sang que pendant environ trois jours ; au-delà, il s'est déjà déposé dans les tissus. Pour cette raison, les dosages sanguins standards (les seuls reconnus par les services de toxicologie en France...) n'ont de valeur que pour le diagnostic d'intoxication aiguë, mais pas pour celui de contamination chronique. La recherche de métaux dans les cheveux est déjà plus intéressante car elle est le reflet de l'imprégnation sur plusieurs mois ; mais un taux bas peut être la conséquence d'un blocage d'élimination : par exemple, les taux de mercure mesurés dans les cheveux d'enfants autistes sont parfois bas même lorsque leurs taux cellulaires sont élevés. À l'inverse, un taux élevé peut être dû à la pollution atmosphérique : gaz d'échappement, cigarette, etc. Le dosage dans la salive ou dans les selles se heurte aux mêmes risques d'erreur : contamination par les amalgames dentaires et l'alimentation. Le dosage simple dans les urines retrouve rarement des taux anormaux; par contre, le dosage réalisé peu après la prise d'une substance appelée chélateur est actuellement le meilleur moyen d'évaluer les stocks de métaux et minéraux dans l'organisme. Ces produits (chélateurs) permettent de mobiliser les métaux qui seront alors éliminés dans les urines. Le laboratoire référent au niveau européen de ce procédé de dosage, appelé « test de provocation », est le laboratoire allemand Microtrace, recommandé par l'IBCMT (International Board of Clinical Metal Toxicology). Il a établi, sur la base de millions de dosages, des seuils à ne pas dépasser pour chaque métal toxique, en fonction des différents chélateurs utilisés pour le test de provocation. Se débarrasser des métaux toxiques Il existe trois façons d'éliminer les métaux toxiques : • Limiter leur apport : alimentation, cosmétiques…, mais avec une mention spéciale pour les amalgames dentaires : ne vous précipitez pas chez le dentiste avant d'avoir la preuve (test de provocation) que le mercure est en cause ! Et même dans ce cas, le retrait des amalgames ne doit pas être systématique : enlever est une chose, mais que faire derrière ? En particulier, la priorité est de sauver les dents : mieux vaut une vraie dent avec un amalgame que des appareils ou des implants ! • Favoriser les processus de détoxication naturels et parmi eux, très loin devant, l'activité physique ! Celle-ci possède la double vertu de mobiliser les toxines stockées dans certains tissus, puis de favoriser leur élimination grâce à la transpiration. Par contre, les « plantes détox », intéressantes en cas de foie saturé (par une mauvaise alimentation en particulier), sont le plus souvent inutiles : c'est rarement le foie qui est insuffisant, mais sur tout le fait que les métaux n'arrivent pas jusqu'à lui; cela confirme l'importance de l'activité physique pour les mobiliser. • En cas de symptômes sévères ou de maladies graves, le recours à une chélation est indiqué. Ces produits permettent de mobiliser les métaux à partir des tissus où ils sont stockés, et de favoriser ainsi leur élimination dans les urines et vers la bile, via le foie. Les éliminateurs naturels Les principales substances chélatrices naturelles sont les suivantes : • Certaines algues comme la chlorella, la spiruline, les algues de Klamath. Ces substances ont une certaine affinité pour les ions métalliques mais, précisément pour cette raison, il est fondamental de bien choisir leur provenance : en effet, la majorité des algues disponibles sur le marché sont déjà contaminées par les métaux du milieu où elles sont cultivées. Des analyses effectuées par des laboratoires spécialisés ont montré qu'elles contiennent souvent de l'aluminium, de l'étain, de l'arsenic, du plomb et dans une moindre mesure du cadmium et du mercure. Et en pratique, la mention « Bio » ne suffit pas ! • La coriandre, l'ail des ours, la bardane, l'ail, le lierre terrestre, le fucus vésiculeux et de nombreux autres végétaux ont également des vertus chélatrices. • La zéolite est un minéral qui possède une structure microcristalline associée à une charge électrostatique qui lui confère les caractéristiques absorbantes d'un « super charbon». Mais la même remarque s'impose que pour la chlorella : des zéolites utilisées comme chélateur, ont pu être analysées et contenaient déjà des métaux. Ces chélateurs naturels sont dits «faibles» car les liaisons chimiques établies avec les métaux sont fragiles ; leur principal inconvénient est d'« attraper » des métaux dans certains tissus et de les relâcher lors de leur migration dans l'organisme vers d'autres tissus, potentiellement plus à risque : par exemple depuis les os vers le système nerveux. Et en effet, l'état de plusieurs personnes intoxiquées a été aggravé par la chlorella. Le seul moyen de limiter ce risque est d'utiliser des quantités importantes de chélateurs (pour réduire le risque de relargage) : de l'ordre d'une quarantaine de comprimés par jour ! Outre le côté fastidieux, le coût devient alors prohibitif. Les chélateurs chimiques À côté des chélateurs naturels, il existe des chélateurs chimiques qui ont fait la preuve de leur efficacité, mais aussi de leur innocuité s'ils sont bien utilisés. Ce sont des chélateurs forts (plusieurs centaines de fois plus que les chélateurs naturels), ce qui fait que lorsqu'ils ont fixé des métaux, ils ne les lâchent plus jusqu'à leur élimination ! Cette caractéristique les rend donc finalement plus sûrs que leurs homologues naturels. Et je précise qu'il ne s'agit pas de médicaments, c'est-à-dire qu'ils n'interfèrent pas avec les réactions chimiques normales de l'organisme : ce ne sont que des transporteurs de métaux. • Le DMSA et surtout le DMPS sont les plus puissants chélateurs du mercure, du plomb et de l'arsenic. Le DMPS étant difficile à trouver, c'est le DMSA qui est aujourd'hui le plus simple et le plus souple à utiliser. • Le malate de magnésium a une affinité préférentielle pour l'aluminium. Le principe actif en est l'acide malique, présent à l'état naturel dans les pommes : selon le célèbre proverbe anglais : « Une pomme par jour éloigne le médecin pour toujours » ! • L'EDTA fixe le cadmium, le plomb, mais aussi le calcium ; pour cette raison, il est principalement proposé en cas de pathologie cardiovasculaire, car les dépôts de calcium participent aux lésions des vaisseaux. • Le DTPA est peu utilisé; il capte préférentiellement le cadmium, le fer, le plomb et les métaux radioactifs. Classiquement, certains chélateurs agiraient sur le milieu extracellulaire, d'autres traverseraient les membranes et pourraient ainsi capturer les toxines intracellulaires. En réalité, ces différents points sont actuellement très controversés : force est de reconnaître que nous ignorons encore beaucoup de choses dans ce domaine. Mais aucun chélateur ne présente de risques 'il est administré à dose faible. La majorité des chélations chimiques fait appel à du DMPS ou du DMSA injecté par voie intraveineuse; mais cette méthode comporte plusieurs inconvénients, dont un coût élevé, la nécessité de se déplacer chez un médecin, et sur tout le fait qu'il est plus difficile d'adapter les doses en fonction de la tolérance individuelle des patients. Les agents chélateurs naturels ou chimiques seront adaptés en fonction de la pathologie et du patient. Pour ces différentes raisons, des chélations orales ont été développées : aux USA, le Dr Cutler réalise un protocole à « flux d'élimination constant » basé sur de faibles quantités de chélateur toutes les trois à quatre heures pendant deux ou trois jours. Un protocole dérivé, baptisé MIDORA (pour Mini Doses Rapprochés), utilise du DMSA, du DMPS, voire de la coriandre ou de la zéolite, en prises faibles mais régulières. En pratique, le rythme des prises est peu important, il suffit de l'adapter à la tolérance de chacun. En cas de tolérance médiocre, ce ne sont pas les chélateurs qui sont toxiques, qu'ils soient naturels ou chimiques, mais les métaux qui sont mobilisés trop rapidement. Il suffit alors d'espacer les prises, voire de faire une pause. Ces effets secondaires sont peu fréquents, peu intenses, et plus fréquents avec les chélateurs naturels en raison de leur liaison plus faible avec les métaux. Insistons sur les grands principes à respecter pour toute chélation : • S'assurer de l'absence d'allergie aux métaux (principalement au nickel) ; sinon, retirer toutes les sources (prothèses dentaires ou orthopédiques). • Avant de débuter, vérifier le bon fonctionnement du foie et des reins. • Toujours adjoindre aux chélateurs les compléments indispensables au travail du foie : vitamines du groupe B, vitamine C et glutathion (par voie sublinguale de préférence, afin de s'assurer de son absorption ; son précurseur, la N-acétyl-cystéine (ou NAC), est moins intéressante car une partie importante de la population présente des déficits en enzymes de transformation du NAC en glutathion (les GST). • Toujours adjoindre un bon drainage des toxines : nous avons vu l'importance de l'activité physique ; à défaut, privilégier les bains chauds, le sauna et des boissons suffisantes. • Toujours assurer un apport quotidien en minéraux car les chélateurs ne sont pas spécifiques : ils éliminent toujours des bons minéraux en même temps que les métaux toxiques. L'intérêt du test de provocation est de renseigner également sur les minéraux en carence, ce qui permet de personnaliser les apports. • Les chélateurs doivent être pris lorsque l'estomac est vide (environ six heures après un repas), et surtout à distance de la prise des minéraux de complémentation : • La prise de charbon végétal permet de réduire la réabsorption intestinale des métaux éliminés par l'intestin, il est donc logique de l'associer durant toute la chélation. ------- Définition floue mais dangers réels Parler de métaux lourds est un abus de langage. « Métaux toxiques » est plus correct. Toutefois la définition reste floue. Certains définissent les métaux lourds en fonction de leur masse volumique ou leur position dans le tableau périodique des éléments. Sur le plan de la toxicité, d'autres incluent dans la catégorie des métaux lourds les métalloïdes, dont l'aluminium et l'arsenic. C'est la raison pour laquelle il est préférable de parler d'« éléments-traces métalliques » plutôt que de métaux. - La définition juridique du droit européen, établie dans le cadre des directives sur les déchets, précise : par « métal lourd », on entend « tout composé d'antimoine, d'arsenic, de cadmium, de chrome, de cuivre, de plomb, de mercure, de nickel, de sélénium, de tellure, de thallium et d'étain ainsi que ces matériaux sous forme métallique, pour autant qu'ils soient classés comme substances dangereuses ». ------- Une élimination lente et longue Il est important de bien prévenir les personnes intoxiquées qu'une chélation est un processus lent et donc long (plusieurs années !). En effet, il est bien établi que le tissu osseux représente le principal réservoir de métaux toxiques dans nos organismes. Ceci est logique car l'os a physiologiquement pour rôle de fixer les minéraux, comme le calcium ; en présence de métaux toxiques, ceux-ci perturbent la minéralisation osseuse et peuvent donc jouer un rôle dans l'ostéoporose. Or les os sont des tissus à renouvellement extrêmement lent : de l'ordre d'une dizaine d'années. Cela signifie que si la chélation est trop courte, les taux de métaux toxiques remonteront dès l'arrêt du traitement, et les symptômes réapparaîtront. En pratique, il est fréquent d'observer une amélioration progressive des symptômes après trois ou quatre mois de chélation, et il faut alors poursuivre jusqu'à obtenir idéalement ce que l’on appelle le « zéro symptôme ». À ce stade, il est possible de ralentir, pour assurer une « chélation d'entretien » durant plusieurs années. Les dosages en cours de chélation ne sont donc pas utiles, mais peuvent rassurer les personnes qui le souhaitent sur l'efficacité du traitement. En synthèse, on vous propose l'attitude suivante : • Soit on souhaite faire de la prévention face à la généralisation des métaux toxiques dans notre environnement et l'utilisation de chélateurs naturels sur le long terme, sans nécessité de dosage préalable, est tout à fait adaptée : ail et chlorella « propre » par exemple. • Soit on est face à une pathologie qui nécessite une détoxication plus efficace, et le recours aux chélateurs « chimiques » est indispensable dès que le dosage par test de provocation aura confirmé l'intoxication et les éventuelles carences associées. Espérons, pour conclure, que les pouvoirs publics et les instances médicales finiront par mieux reconnaître la responsabilité des métaux toxiques dans la survenue de nombreuses maladies et symptômes : cancers, maladies auto-immunes, fibromyalgie, autisme, électrosensibilité, etc.
par Magnétiseur Energéticien Coupeur de feu 09 juil., 2022
Guide complet des graines germées et leurs qualités nutritionnelles Les graines germées sont de véritables super-aliments aux mille et une vertus. Leurs propriétés nutritionnelles offrent une source privilégiée de micro-nutriments essentiels (vitamines, minéraux et enzymes) à notre santé. Avec des saveurs et des couleurs variées, elles se consomment facilement et apportent bien-être dans notre assiette et dans notre corps. Gageons qu’elles prendront une plus grande place dans vos assiettes. Pour mieux vous repérer, voici le guide complet des graines germées. Le guide complet des graines germées et de leurs qualités nutritionnelles Les graines germées : vitalité et énergie Les graines germées sont des graines qui sont en pleine germination. Leur consommation ne date pas d’hier, puisque ce super-aliment était déjà au menu des Celtes, des Chinois, des Sumériens ou encore des Esséniens, depuis l’Antiquité. Elles font partie des aliments dits « vivants », autrement dit des produits naturels bruts, frais, non cuits et non transformés. Selon le Dr. Szekely, père de l’alimentation vivante, les graines germées occupent la première place en apport d’énergie et de bienfaits. Chaque graine est un vrai concentré d’énergie capable de revitaliser et de régénérer notre organisme. Selon Szekely, les graines germées contiennent également une énergie électromagnétique : un potentiel bénéfique pour notre corps et nos cellules nerveuses. L’ensemble de notre corps étant régit par notre système nerveux, consommer des graines germées permet de recharger nos batteries. L’énergie électromagnétique contenue dans les graines est ainsi assimilée pour aider notre digestion, activité cardiaque et cérébrale, système immunitaire, etc. De véritables bombes nutritives Les graines germées sont de véritables bombes nutritionnelles aux multiples bienfaits. Elles sont riches en micro-nutriments, essentiels à notre santé : Vitamines des groupes A, B, C, D, E et K Minéraux : calcium, fer, zinc, potassium, magnésium, soufre, sodium, phosphore Protéines Enzymes Fibres alimentaires Antioxydants, acides gras essentiels et acides aminés Le secret d’une telle valeur nutritive se trouve dans le processus de germination. Les vitamines, absentes ou peu présentes dans les graines non germées, sont synthétisées lors de ce processus. Les graines germées possèdent beaucoup plus de micronutriments (vitamines, minéraux, enzymes, etc.) que les graines non germées. La germination décuple la quantité et la qualité des nutriments : la vitamine C augmenterait de 600%, la B6 de 500%, la B5 de 200%, la B2 de 1300%, la biotine de 50% et l’acide folique de 600%. Les bienfaits des graines germées En consommant des graines germées, les bienfaits au quotidien sont nombreux : Renforcement du cœur et prévention contre les risques cardio-vasculaires Augmentation de la vitalité Renforcement du système immunitaire Amélioration de la digestion Diminution du taux de cholestérol Rajeunissement des cellules et des tissus Régénération de l’organisme Vitalité du système nerveux Comblement des carences nutritionnelles Comment les consommer ? Les graines germées sont très simples à inclure dans nos préparations culinaires quotidiennes : En les saupoudrant sur les salades ou crudités En les saupoudrant sur les légumes vapeurs, viandes ou poissons En les mangeant directement en salade, avec un petit assaisonnement En sandwich Attention, ne faites pas cuire les graines germées, sinon elles perdent leur qualités nutritionnelles. Petit conseil pour celles et ceux qui n’ont pas l’habitude de manger des graines germées : veillez à intégrer tout doucement les graines germées dans votre alimentation en commençant par de très petites quantités. Augmentez la dose au fur et à mesure. Guide complet des 5 différents types de graines germées Les graines germées citées ci-dessous sont à la fois riches en nutriments et en vertus médicinales. Vous pouvez également faire germer, chez vous, toutes les graines de cette liste. 1. Les graines – Aromatiques > Graine de carvi Le carvi facilite la digestion et le transit intestinal, calme les douleurs spasmodiques gastro-intestinales et les flatulences. Il est utilisé pour ses propriétés stimulantes, antispasmodiques, expectorantes et fortifiantes. Le carvi est conseillé en cas de règles douloureuses et favorise la lactation. > Graine de coriandre La coriandre est riche en vitamines A, B1, B2, B3 ou PP, C, K, sels minéraux (calcium, fer, phosphore, potassium, souffre) et oligo-éléments (cuivre). Elle a des vertus digestives, laxatives, toniques, diurétiques, stimulantes, sédatives, aphrodisiaques et antibactériennes. > Graine de cumin Le cumin prend soin de notre organisme, en renforçant notre système immunitaire. Il favorise également la lactation des mères allaitantes. Les graines de cumin sont utilisées comme remède contre les maux d’estomac. Elles agissent en favorisant la digestion, en calmant les douleurs spasmodiques gastro-intestinales et les flatulences. > Graine de fenouil Elle est riche en vitamines (A, B1, B2, B3 ou PP, C), fer, phosphore, potassium, cuivre, calcium, manganèse. Elle a des propriétés fébrifuges et anti-flatulentes, et est indiquée en cas de colite, digestion difficile, aérophagie, lourdeurs après les repas. Elle est aussi réputée pour favoriser la lactation. > Graine de fenugrec Elle contient du phosphore, fer, calcium, potassium, sodium et autres composants minéraux, ainsi que des acides aminés essentiels et les vitamines A, B1, B2, B3, B6, B8 et C. Elle améliore la circulation du sang, stimule le pancréas, est dépurative du foie et anti-anémique. > Graine de persil Elle contient des vitamines (A, B1, B2, B3 ou PP, B6, C, K), des sels minéraux et est riche en antioxydants. Elle renforce la pousse des ongles et des cheveux. > Graine de raifort Elle est très riche en vitamines A, B, C, sels minéraux, oligoéléments (silicium). Elle est utilisée pour combattre la fièvre et les états grippaux. Elle favorise la digestion et la circulation sanguine, dégage les voies nasales. Elle possède des propriétés diurétiques, antibiotiques, stimulantes et purifiantes. 2. Les graines – Céréales > Graine d’amarante Très riche en protéines, elle contient de la lysine (un acide aminé), calcium, phosphore, potassium, fer, zinc et des vitamines A, B, B9, C, E. Elle ne contient pas de gluten. Sa consommation favorise la lactation, aide à lutter contre l’anémie et la fatigue. > Graine d’avoine Elle est riche en protéines, antioxydants, vitamines du groupe B et sels minéraux (fer, calcium, magnésium, phosphore, sodium). Elle a des propriétés régulatrices de la glycémie et du taux de cholestérol sanguin. Elle est recommandée pour les enfants et les sportifs. > Graine de blé Elle est riche en vitamines A, B2, B6, C et E, protides, glucides, sels minéraux (calcium, magnésium, fer, zinc) et en enzymes. Elle fortifie la peau, les ongles et les cheveux. Conseillée pendant la grossesse et l’allaitement, elle a une valeur nutritive complète. > Graine d’épeautre Très riche en protéines et en glucides, elle contient aussi du magnésium (quatre fois plus que dans le blé), phosphore et calcium, mais peu de lipides. Riche en vitamines du groupe B, et particulièrement la B1. Elle est très digeste et excellente pour le sport. > Graine de kamut Riche en glucides et protéines, elle contient des lipides, des minéraux (potassium, phosphore, magnésium, calcium, fer, sodium, manganèse) et des vitamines (B1, B2, B3, B5, B6, B9, E). Elle est très énergétique et riche en protéines végétales et antioxydants. C’est une excellente alternative au blé. > Graine de maïs Source de potassium, magnésium, phosphore et zinc, la graine de maïs contient des vitamines B, C et E. Elle est également riche en fibres. Elle est aussi recommandée pour sa teneur en protéines et glucides. La graine de maïs est consommée pour lutter contre les problèmes urinaires. > Graine de millet Très riche en vitamine A, elle contient du phosphore, magnésium et fer. Elle est conseillé aux étudiants car le millet stimule le travail intellectuel. Il aide à lutter contre la fatigue et l’anémie. Il est également recommandé pour les problèmes d’articulations, de peau, de cheveux et d’ongles. > Graine d’orge Elle contient des enzymes, acides aminés essentiels, vitamines A, B et C, minéraux, protéines et acides gras essentiels. Elle est recommandée en cas d’ostéoporose et pour la convalescence. Elle aide à lutter contre le vieillissement. Elle est idéale pour les personnes âgées et les enfants. > Graine de quinoa Elle est riche en protéines, fibres, acides aminés essentiels et en vitamines B et E. Très digeste, elle apporte force et énergie. Elle est conseillé aux mamans allaitantes, aux enfants et aux bébés. > Graine de riz Elle contient des vitamines B et C et des minéraux (cuivre, magnésium, soufre, phosphore, potassium, calcium et fer). Elle est très digeste, riche en fibres et en amidons assimilables. > Graine de sarrasin Elle est riche en glucides, acides aminés essentiels, vitamines (A, B, C, E, K et P), sels minéraux (silicium, magnésium, phosphore, calcium, potassium, manganèse, zinc, cuivre, fluor, fer). Elle aide à éliminer les toxines, baisser le taux de cholestérol et renforcer le système immunitaire. > Graine de seigle Elle est une excellente source de manganèse, sélénium, phosphore, magnésium, fer, zinc et cuivre. Elle contient des vitamines (B, C et E), protéines, fibres et antioxydants. Elle est conseillée aux personnes souffrant d’artériosclérose. 3. Les graines – Légumineuses > Graine d’alfalfa (ou luzerne) Elle est riche en protéines, minéraux (fer, calcium, phosphore, soufre, magnésium), vitamines (A, B, C, D, E, F, K), en chlorophylle et en fibres. Elle est considérée comme la plus complète. Bonne pour le cœur, elle est appréciée pour ses vertus régénérantes, tonifiantes, détoxifiantes et anti-stress. > Graine d’azuki Elle est réputée pour sa richesse en protéines, vitamines B1, B2, fer, calcium et potassium. Elle facilite la digestion, normalise la pression artérielle et aide à combattre la constipation, les coliques, les maladies respiratoires, la migraine et l’insomnie. > Graine de betterave rouge Riche en fibres, elle contient des minéraux (potassium, sodium, calcium, magnésium, fer, cuivre, zinc, manganèse, fluor, sélénium) et des vitamines B, C et E. C’est un aliment alcalinisant, énergétique, tonifiant et reminéralisant, régulateur des fonctions hépatiques et du transit intestinal. > Graine de brocoli Excellente source de vitamines A, B, C, E, K, elle contient du phosphore, calcium, magnésium, fer, zinc, potassium, manganèse, cuivre. Riche en sulforaphane, un micro-nutriment, elle pourrait diminuer l’apparition de tumeurs et aider à prévenir le développement de certains cancers. > Graine de carotte Elle est riche en sels minéraux (phosphore, potassium, cuivre) et en vitamines carotène (provitamine A), B, C, D, E et K. Elle est diurétique, dépurative et anti-anémique. Elle est utilisée pour ses bienfaits pour la peau et la vue, pour lutter contre les troubles digestifs et les maladies respiratoires. > Graine de céleri Elle est riche en fibres et minéraux (potassium, sodium, phosphore, magnésium, fer, zinc, manganèse, cuivre, nickel, fluor, sélénium, molybdène, chrome, iode). Elle contient des vitamines B, C et E. Elle alcalinise le sang et est recommandée pour ses vertus digestives, diurétiques et antiseptiques. > Graine de chanvre Elle contient des sels minéraux (magnésium, potassium, sodium,), oligo-éléments (bore, cuivre, manganèse, zinc), protéines et vitamines. Elle est sans gluten et est très digeste. > Graine de chicorée Elle est très peu calorique, riche en fibres, minéraux et oligoéléments (potassium, magnésium, fer et surtout sélénium), vitamines B et C. Elle a des propriétés anti-anémiques, toniques et laxatives. La chicorée est utilisée pour son action tonifiante sur le foie et les voies digestives. > Graine de chou chinois, chou rouge et chou vert Elles sont riches en minéraux et oligoéléments, vitamines A, B et C. Elles ont des propriétés antioxydantes et anti-cancérigènes. Elles sont conseillées pour leurs effets laxatifs, diurétiques et lors d’états grippaux. > Graine d’épinard Elles contiennent des vitamines A, B, C, PP, sels minéraux et oligoéléments. Elle contient des flavonoïdes et est riche en antioxydants. Elle est reminéralisante, tonifiante, fortifiante pour les cheveux et la peau. Elle est aussi connue pour ses vertus digestives. > Graine d’haricot mungo (ou soja vert) Riche en protéines végétales et en lipides, elle contient des vitamines (A, B, C, E, H, K) et des sels minéraux (fer, potassium, calcium, magnésium, phosphore). Elles aident à réguler l’insuline et baisser la tension et le cholestérol. > Graine de lentilles vertes, blondes et corail Elles sont riches en protéines, vitamines A, B et C, minéraux et oligoéléments (fer, calcium, phosphore, manganèse, zinc). Très consistantes et digestes, elles jouent un rôle bénéfique dans la prévention des maladies cardiovasculaires. Elles sont conseillées aux mères allaitantes. > Graine de navet Elle est riche en sels minéraux et oligoéléments (soufre, phosphore, chlore, sodium, potassium, magnésium, calcium, fer, zinc, cuivre, manganèse, iode) et en vitamines A, B, C et E. Elle protège le système nerveux et les artères, stimule le foie et les reins et aide à lutter contre la constipation. > Graine de petits pois Très riche en protéines, glucides, lipides et fibres, elle renferme beaucoup de minéraux (potassium, phosphore, magnésium, calcium et fer), et d’oligoéléments (zinc et cuivre). Les teneurs en vitamines sont élevées dans les groupes B, C et E. Elle est réputée pour réduire le taux de cholestérol. > Graine de pois chiche Source de manganèse, cuivre, phosphore, fer, zinc, magnésium, potassium, sélénium et molybdène, le graine de pois chiche est riche en vitamines B et E. Elle contient également des protides, glucides et lipides. Très énergétique, la graine de pois chiche a des effets thérapeutiques sur les affections des voies urinaires. > Graine de pourpier Peu énergétique, elle est une bonne source de minéraux, en particulier de potassium, magnésium, calcium et fer. Elle a une bonne teneur en vitamine C, provitamine A et vitamines du groupe B. La graine de pourpier est préconisée pour ses effets diurétiques et anti-diarrhéiques. > Graine de radis Elle contient des vitamines A, B, C et des minéraux (calcium, fer, zinc, potassium, magnésium, sodium, phosphore). Désintoxiquant du foie et draineur des reins, elle a aussi des vertus décongestionnantes de la sphère ORL, et antioxydantes. Les graines – Liliacées > Graine d’ail Elle abonde en minéraux (potassium, phosphore, calcium, magnésium, sodium, chlore, soufre, sélénium, manganèse, cobalt, fluor, molybdène, bore, fer, cuivre, zinc, nickel, chrome, iode). Elle est aussi riche en vitamines A, B, C et E. Elle a des actions immunostimulantes, antibiotiques, antibactériennes, anticholestérolémiantes, diurétiques, antioxydantes et protectrices contre certains cancers digestifs. > Graine d’oignon Elle contient des vitamines A, B, C et E, des minéraux (phosphore, calcium, magnésium, fer, zinc). Elle a des propriétés antioxydantes, hypoglycémiantes, antibactériennes et a une action bénéfique sur le système immunitaire et cardiovasculaire. > Graine de poireau Elle a une bonne teneur en fibres, vitamines A, B, C, E et PP, sels minéraux, oligo-éléments. Riche en fibres et en antioxydants, elle a aussi des propriétés diurétiques. Elle est conseillé pour lutter contre les maladies respiratoires et rhumatismales. Elle protège la peau et renforce les défenses immunitaires. 4. Les graines – Mucilagineuses > Graine de basilic Elle est riche en antioxydants, vitamines A, B, C, sels minéraux (calcium, fer, magnésium, potassium) et oligoéléments (manganèse, zinc). Elle facilite la digestion et aide à combattre les maladies respiratoires, la migraine et l’insomnie. Elle a des propriétés antispasmodiques, diurétiques, sédatives. > Graine de chia Elle est très riche en vitamines du groupe B, notamment en folate (vitamine B9) et Oméga 3. C’est un aliment nutritif, riche en protéines, en acides aminés, fer, zinc, potassium, calcium, fibres. Elle a des vertus antioxydantes, prolonge la sensation de satiété et facilite la digestion. Elle est sans gluten. > Graine de cresson Elle est riche en vitamines A, B, D, E et PP, sels minéraux et oligoéléments. Elle a des vertus désintoxiquantes, reconstituantes, dépuratives, diurétiques, stimulantes et tonifiantes. Très digeste, elle renforce également les gencives, la peau et les cheveux. Elle contient un antibiotique naturel. > Graine de lin Riche en Oméga 3, minéraux (calcium, fer, magnésium, phosphore, potassium), vitamines B, E, F, K et oligoéléments (cuivre, iode). Émolliente, diurétique, adoucissante, elle facilite aussi le transit intestinal. Elle soulage certains symptômes de la ménopause. > Graine de moutarde Elle est riche en protéines, minéraux (soufre, calcium, potassium, fer) et vitamines A, B et C. Réputée digestive, diurétique, laxative, stimulante, elle contient des huiles essentielles aromatiques et antiseptiques et un antibiotique naturel. Elle régénère la flore intestinale. > Graine de roquette Elle contient du soufre, potassium, calcium, magnésium, phosphore et des vitamines A, B, C et PP. Énergisante, elle est conseillée pour ses effets bénéfiques sur les cheveux et également ses vertus dépuratives et stimulantes. 5. Les graines – Oléagineuses > Graine d’amande Riche en lipides, glucides et protéines complètes, elle est aussi une source de calcium, phosphore, potassium, magnésium, fer, zinc, cuivre. Grâce à ses propriétés alcalinisantes, elle apaise les aigreurs d’estomac. > Graine de courge Elle contient des protéines, acides gras insaturés, magnésium, fer, phosphore, zinc, cuivre, potassium, calcium, sodium, et des vitamines A, B, E et C. Très nourrissante et énergétique, elle a des qualités antioxydantes et diurétiques. Elle aide à soigner les infections urinaires et troubles de la prostate. > Graine de sésame Ses protéines sont particulièrement intéressantes car elles contiennent tryptophane et méthionine, deux acides aminés réputés rares dans le règne végétal. Riche en lipides, vitamines A, B, E, F, elle a aussi une bonne source de calcium, fer, phosphore. Elle est conseillée aux mères allaitantes pour ses propriétés galactogènes. On la consomme pour ses vertus reminéralisantes, apaisantes, digestives, pour soigner l’arthrose et la toux. > Graine de tournesol Riches en lipides et en acides gras insaturés, elle contient aussi des protéines, fibres, vitamines B, D, E, minéraux et oligoéléments (magnésium, cuivre, phosphore, potassium, zinc, fer, calcium). Elle est utilisée pour lutter contre les maux de tête et les maladies cardio-vasculaires. Précautions de consommation : Les graines germées d’aubergine, de rhubarbe et de tomate sont toxiques et ne doivent pas être consommées. Acheter les graines germées ou faire germer ses graines ? Les graines germées se trouvent facilement en magasins bio. Mais on peut aussi les faire germer à la maison, dans sa cuisine (en achetant des graines en magasin bio ou sur Internet).
par Magnétiseur Energéticien Coupeur de feu 08 juil., 2022
Miel et cicatrisation : des vertus validées par la science APITHÉRAPIE. Le miel, depuis des millénaires, est un symbole de vie. En effet, à côté de ses intérêts nutritifs, il présente d’importantes propriétés cicatrisantes pour les tissus. Un rôle thérapeutique connu depuis l’Antiquité et remis à l'honneur. Il y a 6 000 ans, le miel était utilisé par les Sumériens pour traiter les infections. Le Papyrus de Berlin, rédigé en Egypte au XIVe siècle av. J.-C., décrit 48 cas de plaies traitées avec du miel. En la personne d’Hippocrate (460 av. J.-C.), les Grecs citent le miel comme médicament. Aujourd'hui, les propriétés du miel sont de plus en plus reconnues. Nombreuses sont les publications scientifiques qui attestent de ses intérêts pour la cicatrisation des plaies, des brûlures et autres lésions cutanées. Plusieurs méta-analyses, menées par des équipes très pointues quant à ses propriétés, ont évalué l’efficacité d’un traitement au miel sur des brûlures ou des lésions cancéreuses s’accompagnant le plus souvent de nécrose. Il en ressort que le miel est bénéfique sur les lésions stomatologiques, les plaies post-chirurgicales et les mucosites (inflammation des muqueuses apparaissant suite à certaines chimiothérapies). Le miel est même plus efficace pour la prise en charge de brûlures que les traditionnels pansements gras. La raison ? Le miel est composé à 75 à 80 % de sucre (fructose, glucose, saccharose…), de 17 % d’eau, de 1 % de protides, de vitamines, minéraux et oligo-éléments, d’enzymes (a et b-amylases, gluco-oxydase, catalase…) et d’un grand nombre de phyto-micro-constituants (polyphénols, molécules aromatiques). La composition spécifique de ces derniers est en partie dépendante de l’origine florale du miel. Sa composition lui confère en tous cas des propriétés très particulières, notamment une forte osmolarité et un pH relativement acide (compris entre 3.5 et 5.5). Les pouvoirs antibactériens du miel La propriété cicatrisante du miel peut être séparée en deux types d’activité : d’une part, une activité antimicrobienne et, d’autre part, une activité stimulatrice des tissus épidermiques. De nombreuses études in vitro ont démontré l’action antimicrobienne du miel. La présence de peroxyde d’hydrogène (un puissant bactéricide) produit par la gluco-oxydase, la présence de nombreux flavonoïdes, l’acidité et l’osmolarité sont des éléments importants qui contribuent à son effet antimicrobien. Le miel inhibe donc la croissance de nombreux germes pathogènes, dont Pseudomonas pycyanea, Pseudomonas aeruginosa, Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Proteus mirabilis, Bacillus subtilis, Streptococcus faecalis, Streptococcus pyogenes, des Enterobacter, des coliformes et des Klebsiella. D’autres études ont également montré que le miel de manuka exerçait une activité antibactérienne sur différentes souches de Gram positif résistantes aux antibiotiques (Staphylococcusmethillinorésistant ou Enterococcus vancomycinorésistant). Un miel cicatrisant Lors du processus de cicatrisation, lorsque le miel est déposé sur la plaie, les différents éléments bactéricides vont empêcher le développement des bactéries, et sa forte osmolarité va générer un flux de lymphe vers l’extérieur, entraînant avec lui bactéries et autres débris cellulaires. Le miel contribue à garder une atmosphère humide au niveau de la plaie, ce qui facilite la régénération de l’épithélium à sa surface plutôt que sous la croûte comme c’est le cas pour les plaies sèches. Son côté visqueux et humide permet également de changer régulièrement les pansements (en fonction de la taille de la plaie et de son exsudation) sans arracher le nouveau tissu en pleine reconstruction, et sans douleur pour le patient. Des expériences in vitro ont montré que le pH, la teneur en peroxyde d’hydrogène et la vitamine C, créent un environnement favorable à la stimulation des fibroblastes (migration, prolifération et organisation du collagène) et à une néovascularisation dans le tissu cicatriciel. Le miel utilisé dans les hôpitaux Les vertus cicatrisantes du miel sont donc de nos jours bien connues et décryptées. De nombreuses équipes médicales à travers le monde utilisent maintenant cette technique de pansements pour favoriser les processus de cicatrisation. Citons l’immense travail du professeur Descottes et de son équipe au CHU de Limoges, qui oeuvre maintenant depuis plus de vingt-cinq ans à établir des protocoles de soins rigoureux et efficaces. Au cours de toutes ces années, l'équipe du Pr Descottes (qui est décédé en 2009) a utilisé le miel pour soigner plus de 3000 patients, avec un taux de réussite de 98 % ! Cette technique se révèle enfin aussi avantageuse par son faible coût économique que par son efficacité pour augmenter la vitesse de cicatrisation.
par Magnétiseur Energéticien Coupeur de feu 08 juil., 2022
Vitamine C, la carence est générale Vous avez très souvent entendu parler de la vitamine C et vous croyez bien la connaître… Peut-être l’utilisez vous déjà pour lutter contre ces différentes agressions : infections, intoxication, surmenage. Chaque jour, nous risquons la panne de vitamine C. La pollution de notre environnement nous conduit à respirer et à ingérer quotidiennement des substances toxiques. Le stress de la vie moderne, grand consommateur de vitamine C est quasiment permanent. De ce fait, notre besoin vital en vitamine C est en constante augmentation alors que la teneur en vitamine C de notre alimentation est en constante diminution. Le mode d’approvisionnement de notre alimentation quotidienne (culture intensive, agrochimie, cueillette trop précoce, stockage en entrepôts réfrigérés et à atmosphère modifiée avec en prime l’irradiation des produits conservés, maturation des fruits en mûrisserie par chauffage au gaz), est directement responsable de carences graves en vitamine C et de sub-carences trop souvent méconnues dont le dépistage n’est pratiquement jamais fait. Ces carences sont rarement prises en compte. La vitamine C doit être consommée quotidiennement, plusieurs fois par jour, au même titre que les autres aliments présents sur notre table, car notre organisme ne la stocke pas. Elle est aussi essentielle à la vie que l’air que nous respirons et que l’eau que nous buvons. Les vitamines et les oligo-éléments sont des micro-nutriments. Ce ne sont pas des matériaux de construction de nos tissus mais des catalyseurs permettant la transformation des aliments en divers éléments constitutifs de nos cellules. Un multimédia organique La vitamine C : -joue un rôle moteur essentiel dans les différents échanges de notre métabolisme -potentialise l’action des autres vitamines dont elle est le starter -agit comme transporteur d’hydrogène dans les phénomènes d’oxydo-réduction cellulaire -lutte contre une production anarchique de radicaux libres - est la plus performante des substances anti-oxydantes - ralentit le vieillissement cellulaire -stimule les fonctions cérébrales - a un important pouvoir anti-fatigue - est un puissant facteur de surpassement -protectrice de l’immunité, idéale pour une cure de détoxification -augmente la résistance de l’organisme aux chocs anaphylactiques et aux allergies -joue un rôle anti-infectieux très important en renforçant nos défenses immunitaires -a une action anti-tumorale -augmente le tonus des parois capillaires améliorant la micro-circulation cellulaire -contribue à la production des globules rouges -stimule la formation des substances osseuses en cas de fracture -joue un rôle favorable dans le métabolisme phosphocalcique - est un puissant chélateur du mercure lorsqu’elle est administrée à haute dose Un catalyseur de nombreux métabolismes vitaux - la teneur en vitamine C est variable dans les différents organes de notre corps, par exemple la rétine qui tapisse notre fond d’œil en contient 25 fois plus que notre sang  - l’absorption de doses importantes de vitamine C permet à notre métabolisme de faire face à d’imprévisibles augmentations de nos besoins et reconstitue le stock hépatique  - l’absorption de doses importantes de vitamine C est une excellente prévention du cancer urinaire et digestif (présence de l’acide ascorbique non modifié dans ces deux milieux)  - la vitamine C, non utilisée par notre organisme, est rejetée dans les urines et dans les matières fécales, moins de 24 heures après son absorption. Elle ne se stocke pas dans notre corps, notre organisme ne court aucun risque de surdosage. Des idées fréquemment diffusées sur la vitamine C Nous trouvons régulièrement dans les publications diffusées par les médias des informations sur la vitamine C ne reposant sur aucun fondement, comme par exemple : A – “ Une alimentation quotidienne équilibrée apporte la quantité de vitamine C indispensable à la vie sans qu’il soit nécessaire de consommer en plus des nutriments ”. Cette affirmation ne tient pas compte d’un élément essentiel. La quantité de vitamine C nécessaire au bon fonctionnement du métabolisme est : - variable avec chaque individu : tout le monde n’a pas la même résistance aux agressions métaboliques, ni le même seuil d’intolérance ou d’intoxication (facteur héréditaire, stress, fatigue, surmenage, environnement, mode de vie, surcharge en métaux lourds toxiques : plomb, mercure, argent, etc.) ni la même vitesse de récupération, etc. - variable dans le temps : suivant le type de carence, son ancienneté, l’intensité de l’agression, le type d’intoxication ou d’empoisonnement par les métaux lourds chronique ou aigu ou par d’autres substances toxiques, l’importance du stress, une petite chirurgie ou une anesthésie dentaire, la consommation de tabac, de médicaments comme l’aspirine, les antibiotiques, les antalgiques, les tranquillisants qui sont de grands consommateurs de vitamine C dans notre organisme, un effort sportif intense, un effort intellectuel soutenu, une pollution environnante importante, etc. B – “ La vitamine C empêche de dormir ” : Cette affirmation est dénuée de tout fondement. Cet inconvénient ne se produit pratiquement jamais lorsqu’on utilise de la vitamine C pure (sans adjuvant chimique). On constate souvent que les troubles du sommeil si fréquemment décrits n’apparaissent que chez les consommateurs occasionnels de vitamine C de synthèse à laquelle ont été ajoutés diverses autres substances comme des conservateurs, des édulcorants de goût, des colorants, etc. Attention aux arnaques Certains types de préparations sont fréquemment présentes dans des flacons, laissant sous-entendre une quantité importante de vitamine C, alors qu’il s’agit en réalité de préparations chimiques dosées à moins de 5 % de vitamine C. Les 95 % restant sont composés principalement de sucre, de colorants, d’édulcorants de goût, de stabilisants qui représentent une quantité importante de calories et d’autres substances chimiques inutiles. La vitamine C pure de synthèse est de couleur blanche. Si certaines formes de vitamine C sont colorées, cette teinte est soit le résultat d’un apport de colorant, soit le résultat d’une oxydation (lorsque la vitamine C vieillit ou qu’elle se trouve exposée à la lumière, elle s’oxyde et vire au jaune safran). Certaines formes de vitamine C peuvent également contenir des édulcorants de goût, des stabilisants, de l’aspartame, des conservateurs, autant de produits chimiques n’apportant rien à notre métabolisme, bien au contraire. La vitamine C naturelle extraite des fruits est souvent légèrement colorée par le fruit dont elle provient. Elle est de couleur beige, légèrement orangée pour les extraits de cynorhodon (le fruit de l’églantier sauvage est rouge vif). Privilégiez toujours les préparations de vitamine C naturelle peu colorées et contenant des bioflavonoïdes, sans adjonction de sucre ni de conservateur. Comment bénéficier de fortes doses de vitamine C ? Aujourd'hui, il est possible de remplacer la vitamine C administrée en mégadoses par voie intraveineuse, par de la vitamine C liposomale qui peut être prise par voie orale. Pour un dosage efficace d'une mégadose de vitamine C - comme pour tuer les cellules cancéreuses - vous devez atteindre un taux de vitamine C dans le sang d'environ 250-350 mg/décilitre. Une personne moyenne aura généralement environ 1 mg/dl avec un régime alimentaire à peu près correct. Après un traitement de 25 à 50 grammes de vitamine C en intraveineuse sur une période d'environ 90 minutes, le taux sanguin varie de 200 à 300 mg/dl. Selon les rapports, 6 grammes de vitamine C liposomale par voie orale, équivalent au niveau cellulaire à 50 grammes de vitamine C en intraveineuse.
par Magnétiseur Energéticien Coupeur de feu 22 juin, 2022
Infarctus : 10 solutions pour s'en remettre (et éviter que ça recommence ... ) Si vous avez survécu à une crise cardiaque, ces lignes sont capitales : car vous le savez, le risque de refaire un infarctus est important. Il est urgent de mettre en place un vrai programme naturel pour retrouver un coeur en pleine santé. On compte chaque année, en France, 110 000 à 120 000 infarctus du myocarde. Selon l'OMS, c'est la première cause de décès au monde. Si la vitesse d'intervention des secours est primordiale pour réduire le nombre de morts, on estime que 10% des victimes décèdent encore dans !'heure qui suit l'infarctus. Et le taux de mortalité à un an reste de 15 %. D'où l'importance de prendre soin de son palpitant pour se prémunir d'un nouvel accident ! Le coeur est un muscle (appelé myocarde) dont le rôle est de propulser le sang dans tout le corps. Son activité ne cesse jamais, de la naissance jusqu'à la mort. Le coeur possède quatre cavités séparées (deux oreillettes et deux ventricules) : le sang veineux (pauvre en oxygène et riche en gaz carbonique) arrive au coeur dans l'oreillette droite, en provenance de tout l'organisme. Il passe ensuite dans le ventricule droit pour être envoyé vers les poumons où il se débarrasse du gaz carbonique et se charge en oxygène. Il revient ensuite au coeur par l'oreillette gauche avant de pénétrer dans le ventricule gauche qui l'éjecte vers l'aorte. C'est ainsi que tout l'organisme est alimenté en oxygène. Ce cycle recommence au rythme des battements cardiaques, en moyenne 70 fois par minute, soit 3 milliards de fois au cours d'une vie. Le coeur lui-même a besoin d'oxygène pour fonctionner, et pour cela il est vascularisé par les artères coronaires (le sang qui afflue dans ses cavités ne suffit pas à couvrir ses besoins). Si une artère coronaire est obstruée (à cause d'un caillot sanguin) et que le sang ne parvient plus à passer suffisamment, les cellules du coeur en aval de l'obstruction ne reçoivent plus assez d'oxygène et finissent par mourir : c'est l'infarctus du myocarde. 17 % de risque de refaire un infarctus Devant des signes évocateurs d'infarctus, il est urgent d'agir. Il faut impérativement explorer les artères coronaires pour les déboucher si nécessaire. Nous ne détaillerons pas la prise en charge initiale de l'infarctus du myocarde, qui est bien codifiée (examen clinique, électrocardiogramme, bilan sanguin, coronarographie, dilatation coronaire avec stent ou pontage, médicaments administrés en urgence). À ce stade aigu, le plus important est que le malade appelle très vite les secours d'urgence (SAMU en contactant le 15, pompiers en contactant le 17 en France. Ou le 112, le numéro d'appel d'urgence européen). Mais une fois passée la phase aiguë, l'attitude du patient sera déterminante pour le pronostic vital. Une nouvelle vie commence pour lui avec parfois des séquelles, et toujours la peur de la récidive. Alors, comment vivre après un infarctus et comment faire pour se prémunir d'un nouvel accident ? Outre un traitement à vie prescrit par le cardiologue (comportant actuellement au minimum de l'aspirine à effet anti-agrégant plaquettaire et une statine pour faire baisser le taux de cholestérol), c'est tout un mode de vie qu'il va falloir modifier en profondeur pour éviter la récidive qui constitue le risque principal après un infarctus. D'où l'éducation thérapeutique systématique mise en place par le corps médical au décours d'un infarctus, lors d'une hospitalisation en service de réadaptation cardiaque. Le patient va apprendre un mode de vie protecteur qui, s'il était suivi dès le plus jeune âge, rendrait infime le risque d'infarctus. 1 personne sur 7 fera une récidive dans l'année qui suit l'infarctus ------- Philippe, 52 ans, avait un père cardiaque : il cumule les risques malgré lui Parmi les facteurs qui favorisent la maladie coronaire, certains sont indépendants de notre mode de vie. Et contre ceux-là il est malheureusement difficile d'agir. C'est le cas de Philippe dont le père a fait un infarctus à 48 ans. Le sexe : la maladie coronaire est trois fois plus fréquente chez l'homme que chez la femme, et avant 50 ans elle est presque exclusivement masculine. La femme est rarement touchée avant 50 ans sauf en cas de tabagisme, surtout s'il est associé à une contraception hormonale. L'âge : la maladie coronaire est surtout fréquente à partir de 50 ans, même si l'on constate de plus en plus d'hommes atteints entre 30 et 40 ans. L'hérédité : il existe dans certaines familles une fréquence exceptionnellement grande de maladies coronaires. Plus généralement, le risque d'infarctus est augmenté si un membre de la famille proche du malade (père, mère, frère ou soeur) a été atteint d'une maladie cardiovasculaire à un âge précoce (accident vasculaire cérébral avant 45 ans, infarctus du myocarde ou mort subite du père ou d'un frère avant 55 ans, de la mère ou de la soeur avant 65 ans). ------- Continuez ... et courez droit à la crise cardiaque Parmi les facteurs qui favorisent la maladie coronaire, on distingue ceux sur lesquels nous ne pouvons rien et ceux, les plus importants, sur lesquels nous pouvons agir puissamment. Ces derniers dépendent de notre mode de vie, de nos habitudes et de nos travers. Le tabac : le risque inutile Toutes les études montrent que la consommation de tabac est extrêmement nocive, favorisant l'apparition des cancers et des maladies cardiovasculaires. On estime que 40 % des patients qui ont fait un infarctus du myocarde étaient des fumeurs. Les fumeurs réguliers ont un risque d'accident cardiovasculaire trois fois plus élevé que la moyenne. La consommation de tabac est d'autant plus dangereuse qu'elle est commencée jeune, que la fumée est inhalée, que les cigarettes sont plus riches en nicotine, et que le nombre de cigarettes consommées est plus grand (le risque de maladie coronarienne est multiplié par 2,5 pour 20 cigarettes par jour et par 5 pour 40 cigarettes par jour par rapport à un non-fumeur). Le taux de rechute est beaucoup plus élevé chez ceux qui continuent de fumer. La nicotine augmente la fréquence cardiaque et la pression artérielle, et donc le travail imposé au coeur. Elle favorise les trois mécanismes de la maladie coronaire : l'athérome, la thrombose et le spasme. Le tabac agit également par l'intermédiaire de l'oxyde de carbone, qui diminue les capacités de transport en oxygène des globules rouges et donc l'oxygénation générale de l'organisme. Enfin, le tabagisme favorise et pérennise une inflammation chronique de tout l'organisme. Le tabagisme doit être arrêté totalement et définitivement : il est préférable de stopper brutalement plutôt que de tenter de diminuer progressivement la consommation, car elle repart toujours à la hausse. Bien sûr, il est le plus souvent très difficile d'arrêter de fumer et il n'existe pas une méthode miracle efficace chez tout le monde. Si votre volonté et votre motivation ne suffisent pas, n'hésitez pas à vous faire aider par tous les moyens (consultation antitabac, hypnose, acupuncture, auriculothérapie). Sachez bien que votre vie en dépend. L'hypertension artérielle : faites baisser la pression La pression artérielle normale est définie par une pression systolique (pression maximale au moment où le coeur se contracte) inférieure à 120 mmHg ET une pression diastolique (pression minimale au moment où le coeur se relâche) inférieure à 80 mmHg. Si la pression artérielle est supérieure à 140/90 mmHg à plusieurs reprises, chez un sujet allongé depuis plusieurs minutes, on parle d'hypertension artérielle. Tout récemment, les spécialistes américains (congrès de l'American Heart Association 2017) ont abaissé ce seuil et parlent d'hypertension à partir de 130/80. Plus la pression artérielle dépasse le seuil de 120/80, plus le risque pour la santé augmente. L'hypertension artérielle est un facteur de risque majeur de maladie coronarienne. Malheureusement son dépistage, bien que simple, n'est pas toujours fait assez tôt. Ainsi la moitié des hypertendus ne savent pas qu'ils le sont, la moitié de ceux qui le savent ne se soignent pas, et la moitié de ceux qui se traitent ne parviennent pas à normaliser leur tension ! Pourtant, plus l'hypertension artérielle est traitée précocement, plus vous diminuez ses risques. Après un accident cardiaque, le contrôle de la tension artérielle est impératif et doit être surveillé. Si les moyens naturels ne parviennent pas à contrôler la tension, la prise de médicaments est indispensable. Faire baisser sa tension artérielle est une urgence vitale après un premier infarctus Le diabète C'est un trouble du métabolisme glucidique se traduisant notamment par une élévation anormale du taux de sucre dans le sang. On distingue deux types de diabète : • Le diabète de type 1 dû à une carence en insuline et qui nécessite toujours des injections d'insuline. • Le diabète de type 2 avec surcharge pondérale (appelé diabète gras) correspondant au contraire à une sécrétion en excès et inadaptée d'insuline. Il existe aussi un état appelé pré-diabète où la personne a une glycémie à jeun normale mais une mauvaise tolérance aux sucres, avec une glycémie qui augmente de façon anormale après ingestion de glucides. Cet état particulier peut se dépister par un examen appelé hyperglycémie provoquée orale (on étudie la courbe d'hyperglycémie provoquée à jeun par l'absorption d'une quantité précise de glucose). Là encore, si les moyens naturels ne parviennent pas à contrôler le diabète, la prise de médicaments est indispensable. Cholestérol : démêlez le vrai du faux Rappelons tout d'abord que le cholestérol n'est pas une substance toxique mais est une molécule utile. Tout comme l'eau, il est indispensable à la vie : • Il est présent au niveau de chaque cellule où il participe à la synthèse de ses membranes. • Il est nécessaire à la fabrication de certaines hormones : cortisol, DHEA, hormones sexuelles et vitamine D . • Il contribue également à la production énergétique. Le cholestérol est un lipide (une graisse) apporté par l'alimentation pour un quart, et fabriqué par le foie pour les trois-quarts. Étant insoluble dans le sang, il fait appel à des transporteurs spécifiques appelés lipoprotéines. Il y a un seul cholestérol mais deux types de lipoprotéines : - Les HDL (High Density Lipoproteins) qui récupèrent le cholestérol en excès dans les tissus et le ramènent au foie où il est transformé avant d'être éliminé. - Les LDL (Low Density Lipoproteins) qui transportent le cholestérol provenant des aliments et du foie vers toutes les cellules. Depuis environ soixante ans, le cholestérol est considéré par le corps médical comme un facteur majeur de risque cardiovasculaire. C'est pourquoi le cholestérol lié aux HDL (HDL-C), qui quitte les tissus et notamment les artères, est appelé « bon cholestérol », alors que le cholestérol lié aux LDL (LDL-C), qui est apporté aux artères, est appelé « mauvais cholestérol ». Les recommandations de la Société Européenne de Cardiologie concernant le traitement hypolipémiant dans les suites d'un syndrome coronaire aigu (SCA) sont les suivantes : • Le patient doit recevoir une statine de forte intensité (atorvastatine 40-80 mg ou rosuvastatine 20-40 mg), quel que soit le niveau de LDL cholestérol. • La statine doit être introduite le plus tôt possible après un SCA et maintenue au long cours. • Il faut cibler une valeur de LDL-C inférieure à 70 mg/dL sous traitement. • Si la valeur cible de LDL-C n'est pas atteinte avec une statine à dose maximum tolérée, ou en cas d'intolérance aux statines, il faut associer l'ezetimibe (un inhibiteur de l'absorption intestinale du cholestérol) et éventuellement un inhibiteur du PCSK9 (protéine qui ralentit le captage et la dégradation du LDL-C par le foie). Pour les auteurs de ces recommandations, l'efficacité de la réduction du LDL cholestérol en prévention secondaire aurait été largement démontrée avec les statines. L'arrêt des statines augmenterait de 26 % l'incidence des infarctus et de 18 % la mortalité cardiovasculaire. Il existe toutefois une large controverse au sujet de la réalité de l'efficacité et de la sécurité des statines telle qu'elle est établie par les études sponsorisées par l'industrie pharmaceutique. Depuis que des règles strictes ont été établies dans la conduite et la publication des études scientifiques (2005-2006), aucune publication n'a retrouvé d'efficacité des statines en prévention secondaire de l'infarctus. Evitez une nouvelle crise cardiaque Une fois les facteurs de risque d'infarctus identifiés, il faut agir sur les attitudes qui l'ont favorisé ... et changer au plus vite ses mauvaises habitudes pour éviter la récidive. 1. L'activité physique : musclez votre cœur L'absence d'activité physique régulière favorise les maladies cardiovasculaires, et bien souvent les personnes ayant fait un infarctus n'en pratiquaient aucune. Au décours de l'infarctus du myocarde, la réadaptation à l'effort est indispensable dans tous les cas, notamment avant la reprise d'une activité professionnelle. Elle peut se faire en venant plusieurs fois par semaine à l'hôpital ou en étant admis dans un centre de réadaptation spécialisé pendant quelques semaines. Un programme d'entraînement physique comportant des exercices d'intensité progressive vous sera proposé, parfois dès la deuxième semaine après l'infarctus, associant gymnastique, vélo, tapis roulant (sous surveillance continue de l'électrocardiogramme si besoin). Au rythme de trois séances par semaine au minimum (et au mieux 30 minutes tous les jours), cette réadaptation vous permettra d'acquérir une condition physique bien souvent supérieure à celle que vous aviez avant votre accident cardiaque. L'exercice physique régulier adapté à vos possibilités, sans jamais dépasser vos limites, va diminuer le travail de votre coeur dans la vie quotidienne en abaissant la fréquence cardiaque au repos. Et pour un même effort, après entraînement, la fréquence cardiaque augmentera beaucoup moins. Or la fréquence cardiaque est un facteur majeur déterminant les besoins en oxygène du myocarde. C'est l'une des raisons pour lesquelles l'activité physique régulière fait partie intégrante du traitement de l'insuffisance coronaire. Elle diminue le risque de récidive d'infarctus et abaisse la mortalité d'au moins 25 %. Cette réadaptation cardiaque à l'effort vous permettra de bien connaître vos limites et de retrouver au plus tôt une vie normale, sur le plan professionnel et personnel. Ultérieurement, le bénéfice de cette réadaptation doit impérativement être entretenu par un entraînement physique régulier, au minimum trois fois par semaine et durant une demi-heure. L'activité physique doit être une activité d'«endurance», pratiquée sans blocage respiratoire et sans augmentation intense de la fréquence cardiaque. Elle permet ainsi d'améliorer les capacités cardiovasculaires sans imposer d'efforts trop violents au coeur. Quelles activités physiques pratiquer ? • La marche est l'activité physique la plus simple à pratiquer : pas besoin de matériel à part des chaussures, pas d'inscription à un club, pas d'horaire à respecter. .. L'effort fourni peut être facilement dosé et doit être suffisant en durée et en intensité. L'augmentation de l'activité doit être progressive au cours de la même séance et d'une séance à l'autre. • La course à pied nécessite des efforts plus importants et ne doit pas être débutée avant d'avoir pratiqué de nombreuses séances de marche rapide, et toujours après accord du cardiologue. Il est important de toujours demeurer en « aisance respiratoire », c'est-à-dire d'être capable de parler en courant. • Le cyclisme : le vélo d'appartement est un excellent exercice qui souvent a déjà débuté pendant la phase de réadaptation cardiaque. L'effort est facile à doser et il est praticable par tout temps et en toute sécurité. Avant de pratiquer le vélo en extérieur, l'autorisation du cardiologue est indispensable car les limites de tolérance peuvent être vite atteintes (vent froid, côtes…). • La natation, en évitant l'eau froide. • Les exercices de gymnastique et de musculation (avec ou sans appareils) permettent de développer et d'entretenir le système rnusculo-articulaire. • La danse est une activité ludique et conviviale qui peut séduire les plus réfractaires au sport : elle permet de travailler souplesse, coordination et souffle. Des cours de tango sont ainsi dispensés dans certains services de réadaptation cardiaque. Les activités physiques à éviter. Tous les sports imposant des efforts courts et intenses sont à éviter en phase de réadaptation mais peuvent être autorisés ultérieurement par le cardiologue en fonction des lésions des artères coronaires et de l'état du muscle cardiaque (tennis, ski…). 2. Apprenez à respirer Des séances de kinésithérapie respiratoire enseignant la respiration abdominale, indispensables s'il y a eu une intervention chirurgicale (pontage coronaire), complètent utilement le programme de réadaptation à l'effort pour permettre une récupération maximum de la capacité respiratoire. La surcharge pondérale Qu'il s'agisse d'un simple excès de poids ou d'une véritable obésité, la surcharge pondérale n'est pas reconnue comme un facteur de risque coronarien si elle est isolée (c'est-à-dire qu'elle ne s'accompagne pas d'une autre anomalie comme le diabète ou l'hypertension). Ce n'est pas le surpoids en lui-même qui favorise l'infarctus, mais le mode de vie qui conduit au surpoids (alimentation toxique et sédentarité). Il existe de nombreuses formules pour calculer le poids « idéal » d'une personne, la plus connue étant l'IMC (indice de masse corporelle), mais il faut l'interpréter avec précaution. On peut prendre comme repère de poids « idéal », celui que l'on avait à 20 ans, tout en sachant que ce concept est vague et imprécis. L'adoption d'une alimentation saine et d'une activité physique régulière permettent une perte de poids progressive et durable, contrairement aux régimes restrictifs de courte durée qui sont à bannir car inefficaces à long terme et parfois toxiques. L'aide d'un professionnel de santé qui vous aidera à dépister vos erreurs alimentaires est très utile. Bien manger après un infarctus Beaucoup de conseils sont donnés aux malades, notamment au cours d'ateliers qui ont lieu pendant la phase de convalescence. Le message général délivré est de manger équilibré, moins gras et moins salé. Rentrons dans les détails à la lumière des publications scientifiques ... Après un infarctus, revoir son alimentation est indispensable ------- Acides gras saturés : de quoi parle-t-on ? Un acide gras saturé est un acide gras dont chaque atome de carbone porte le maximum d'atomes d'hydrogène possible. On ne peut lui en ajouter, c'est pourquoi il est dit saturé . Les acides gras saturés proviennent surtout du règne animal (produits laitiers, viande), mais on les trouve également dans certains produits végétaux (huile de coco, huile de palme). Il faut également savoir que le corps peut produire des acides gras à partir des glucides et transformer n'importe quel acide gras en acide gras saturé en fonction de ses besoins. ------- Faut-il manger moins gras ? On explique aux malades que l'ennemi principal des victimes d'infarctus, c'est le gras, et qu'il faut limiter au maximum les graisses saturées. Pourtant, ni les études épidémiologiques, ni les études d'intervention n'ont retrouvé que les acides gras saturés favorisaient les maladies cardiovasculaires. Tout récemment, l'étude PURE (l'une des plus vastes études d'observation jamais menées dans le domaine de la nutrition) n'a retrouvé aucune association entre la consommation totale de graisses et la mortalité cardiovasculaire, mais au contraire une relation inverse entre consommation de graisses saturées et accident vasculaire cérébral, et une relation inverse entre consommation de graisses saturées et mortalité totale. Rappelons à ce propos que la recommandation de supprimer le beurre ou les oeufs chez un coronarien n'est soutenue par aucune étude scientifique. Quant au chocolat noir, malgré sa richesse en acide stéarique et en acide palmitique (deux acides gras saturés), il est prouvé qu'il réduit significativement le risque de maladie cardiovasculaire. Notre alimentation comporte aussi des acides gras insaturés (c'est-à-dire comprenant au moins une double liaison carbone-carbone et pouvant donc fixer des atomes d'hydrogène, d'où leur nom). Parmi ceux-ci, on distingue les acides gras « cis » et les acides gras « trans » qui diffèrent par leur géométrie spatiale et leurs propriétés chimiques. Oeuf et avocat : 2 bonnes sources d'omégas 3 Dans la nature, on trouve surtout des acides gras cis ( dont les acides gras oméga-3 et oméga-6). Les acides gras trans sont soit d'origine naturelle (laitages, graisse et viande de ruminants), soit surtout d'origine technologique (aliments industriels transformés, viennoiseries, charcuterie), soit enfin produits lors des fritures. Les études épidémiologiques ont montré une relation certaine entre la consommation d'acide gras trans provenant des huiles hydrogénées et les maladies cardiovasculaires, alors qu'aucune augmentation du risque cardiovasculaire n'a été mise en évidence avec la consommation d'acides gras trans d'origine naturelle. L'interdiction des acides gras trans d'origine artificielle a été décidée aux États-Unis pour juin 2018. Il apparaît ainsi clairement aujourd'hui dans la littérature scientifique que ce n'est pas la quantité des graisses ingérées qui est nuisible à la santé mais le type de ces graisses et le déséquilibre grandissant entre certaines graisses que nous consommons en trop grandes quantités (acides gras trans et oméga-6) et d'autres catégories que nous ne consommons pas suffisamment (oméga-3). Les acides gras oméga-3 ont un effet préventif sur les maladies cardiovasculaires car ils réduisent le taux de triglycérides, diminuent l'agrégation plaquettaire et l'inflammation. Les acides gras oméga-6 en excès favorisent l'inflammation et augmentent le risque d'infarctus. Toutes les matières grasses ne sont donc pas à bannir. Il suffit de sélectionner celles qui sont bonnes pour l'organisme et de réduire celles qui le sont moins. Vous trouverez les bons acides gras dans le poisson (surtout les petits poissons gras : sardines, harengs, maquereaux), les oeufs, l'avocat, les graines, les oléagineux (noix, noisettes, amandes…), les huiles d'olive et de colza. 3. Ce très mauvais sucre L'étude PURE indique aussi une relation positive entre la consommation de glucides et la mortalité toutes causes. Or lorsqu'on mange moins gras, on a tendance à manger plus sucré et il a été montré que la substitution des graisses saturées par des glucides à index glycémique élevé augmente le risque coronarien. Des chercheurs de l'Université de Leicester ont montré que le glucose a un effet physiologique important sur le fonctionnement normal du système cardiovasculaire, et qu'une glycémie élevée augmente la réponse contractile des muscles lisses vasculaires. Ainsi, l'ensemble des données scientifiques disponibles permet de recommander aux patients de limiter les apports glucidiques à 50 % des apports énergétiques, en privilégiant les glucides à faible index glycémique. 4. L'importance des légumes et des fruits La consommation de fruits et légumes est associée à une diminution du risque de maladies cardiovasculaires. Dans l'étude EPIC, à chaque portion supplémentaire de fruits et légumes (80 à 100 g), le risque d'infarctus fatal diminue de 4 % sur une période de 10 ans. Les fruits et légumes contiennent de très nombreux nutriments bénéfiques pour la santé en général, et cardiovasculaire en particulier. Ces substances sont modifiées dans le tube digestif et interagissent entre elles ainsi qu'avec les autres aliments, si bien qu'il est peu pertinent d'attribuer un rôle spécifique, voire unique, à chacune d'entre elles. Leur richesse en fibres, vitamines, minéraux, caroténoïdes, polyphénols, oméga-3 ... explique qu'ils sont essentiels à la prévention des maladies cardiovasculaires et doivent être consommés abondamment (à l'exception des pommes de terre, patates douces et ignames qui sont riches en amidon, donc en sucre). Aucun complément alimentaire ne peut apporter tous les bienfaits d'une alimentation riche et variée en fruits et légumes. Chaque repas devrait comporter une large part de légumes colorés occupant la moitié de l'assiette. La qualité des produits consommés est bien sûr essentielle et il est important de privilégier les produits frais et de culture biologique qui sont plus riches en nutriments et moins chargés de pesticides. ------- « l'Étude de Lyon » ou les vertus du régime méditerranéen À la fin des années 1980, le docteur de Lorgeril conduit un essai clinique avec l'INSERM à Lyon. Il a pour origine l'observation de deux populations distinctes qui présentent un risque très faible d'infarctus et d'AVC: les Japonais et les Méditerranéens. Pour des raisons culturelles alimentaires, l'essai clinique se focalisera sur le régime méditerranéen. Le Dr de Lorgeril et son équipe ont prescrit un régime alimentaire méditerranéen à 300 personnes ayant fait un infarctus du myocarde. Après 27 mois de suivi, ils ont observé une réduction de 73 % des décès cardiaques par rapport à un groupe témoin qui ne suivait pas ces recommandations nutritionnelles. Outre leur alimentation, il a été mis en évidence que les Crétois avaient un mode de vie (c'est beaucoup moins vrai aujourd'hui) qui présentait également de sérieux avantages en termes de santé : une activité physique importante en plein air, une bonne exposition au soleil (pourvoyeuse de vitamine D) et une faible exposition à la pollution. ------- 5. Les bienfaits du régime méditerranéen Le régime dit « méditerranéen » ou « crétois » est l'alimentation qui prévient le mieux les maladies cardiovasculaires (avec le « régime Okinawa »). Ce régime se caractérise par l'utilisation de produits bruts (non industriels) de saison, la consommation régulière de produits céréaliers complets, de fruits, légumes et légumineuses, de poissons et d'huile d'olive comme matière grasse principale, l'utilisation abondante d'ail, oignon et aromates ainsi que par la consommation modérée de vin rouge (pas plus de deux verres par jour pour un homme, un verre pour une femme) et par la consommation limitée d'aliments sucrés et de viande rouge. Ce régime permet un apport important en oméga-3 et un bon équilibre entre oméga-3 et oméga-6. Évitez les produits transformés et cuisinez maison ! 6. Limitez la consommation de sel L'excès de sel favorise les maladies cardiovasculaires par plusieurs mécanismes (acidose et hypertension artérielle). L'idéal est de ne pas dépasser 5 g de sel par jour. Pour ne pas dépasser ce chiffre, cuisinez avec peu de sel, sans en rajouter dans votre assiette. Limitez au maximum la consommation de charcuteries, viandes et poissons fumés, fromages, biscuits apéritifs, plats préparés, pâtisseries et viennoiseries. 7. Dépistez l'apnée du sommeil Le syndrome d'apnées obstructives du sommeil (SAOS), qui se caractérise par la survenue pendant le sommeil d'épisodes répétés d'interruptions (apnées) ou de réductions significatives (hypopnées) de la ventilation pendant plus de 10 secondes, touche 1 à 3 millions de Français. Le syndrome d'apnées du sommeil est une cause d'hypertension artérielle, d'AVC et d'infarctus du myocarde. Ronflements, arrêts respiratoires décrits par l'entourage, réveils nocturnes fréquents, sommeil non récupérateur, somnolence au cours de la journée, maux de tête le matin, irritabilité, dépression, manque d'énergie doivent vous alerter et vous amener à consulter. Un enregistrement de votre respiration pendant le sommeil (polysomnographie) permettra de faire le diagnostic. Le traitement fait appel à un dispositif nocturne de ventilation en pression positive. ------- Faites surveiller vos dents ! Un mauvais état bucco-dentaire (caries, parodontite, dents entartrées) est un facteur de risque cardiovasculaire. En effet, les bactéries présentes dans la bouche peuvent pénétrer dans la circulation sanguine et affecter le système cardiovasculaire. Pour protéger votre coeur et vos artères, voyez régulièrement votre dentiste pour dépister et faire soigner d'éventuelles caries ou affections des gencives et faites-vous faire au moins un détartrage par an. ------- 8. Apprenez à gérer votre stress Les sources de stress sont très nombreuses : bruit, surmenage, conflits professionnels ou familiaux ... Mais le profil psychologique du sujet a un rôle au moins aussi important : les anxieux et les perfectionnistes sont beaucoup plus soumis au stress que les optimistes indifférents ! Le stress est reconnu comme un facteur de risque majeur de maladie coronaire, et après un premier infarctus l'angoisse de la récidive, la peur de la mort et le sentiment d'être perdu devant les nouvelles habitudes à prendre (traitements quotidiens, activité physique, alimentation modifiée…) peuvent conduire à un véritable état de stress post-traumatique. Le soutien d'un psychologue est alors très utile (les psychologues font partie intégrante de l'équipe qui prend en charge les patients dans les services de réadaptation cardiaque). Il est indispensable après un accident cardiaque d'apprendre à gérer son stress car un état de stress chronique, l'angoisse et la dépression aggravent le pronostic alors que l'esprit positif et les sentiments d'amour l'améliorent. Pour cela de très nombreuses possibilités s'offrent à vous : activités ludiques, respiration consciente, cohérence cardiaque, méditation, Tai chi, Qi gong, Yoga ... Le simple fait de s'occuper d'un animal peut réduire le risque de rechute de plus de 30 %. Patients et médecins négligent trop souvent la gestion du stress dans la prise en charge des maladies cardiaques. 9. Les bienfaits du sommeil Une durée insuffisante de sommeil est associée à une augmentation des facteurs de risque des maladies cardiovasculaires : surpoids, hypertension, diabète, hypercholestérolémie, irritabilité, stress. Plusieurs études ont montré qu'une durée de sommeil inférieure à 6 heures favorisait la survenue d'un infarctus du myocarde. Il est donc très important de dormir au moins 6 heures par nuit, et pour cela une alimentation saine, une activité physique quotidienne, les pratiques « antistress » énumérées plus haut constituent de solides atouts. Le manque de sommeil augmente le risque de récidive 10. Les compléments alimentaires post-infarctus Plusieurs compléments alimentaires peuvent être conseillés après un infarctus, mais ils ne doivent jamais être une alternative aux règles essentielles d'hygiène de vie que nous avons détaillées. Je développerai ici seulement les compléments qui restent à mon avis nécessaires même si vous suivez scrupuleusement une diète méditerranéenne. La vitamine D Un déficit sévère en vitamine D est associé à un risque accru de maladie coronarienne. Dans une étude américaine de l'Université Harvard, les résultats, obtenus auprès de 1350 hommes suivis pendant dix ans ont montré que les participants qui avaient un taux de vitamine D inférieur à 15 ng/ml étaient 2,4 fois plus à risque de subir un infarctus du myocarde, fatal ou non, que ceux dont le taux sanguin était supérieur à 30 ng/ml. Chaque augmentation de 1 ng/ml de vitamine D dans le sang se traduisait par une diminution de 2,1 % du risque d'infarctus et de 4,3 % du risque d'infarctus fatal. Il est ainsi clairement établi que la carence en vitamine D constitue un facteur de risque indépendant de cardiopathie. Pourtant il est encore rare aujourd'hui que les cardiologues en prescrivent aux patients ayant eu un infarctus. Les apports alimentaires (poissons, oeufs, beurre) étant faibles, c'est surtout grâce à l'exposition au soleil que notre corps produit de la vitamine D par action des UVB sur la peau. Sous nos latitudes, cette synthèse cutanée est le plus souvent insuffisante et ce n'est que par la supplémentation que l'on peut éviter un déficit. Prenez une supplémentation en vitamine D3 (au minimum 3000 UI par jour) pour atteindre un taux sanguin de 25(OH)D supérieur à 100 nmol/L. Les apports alimentaires en vitamine D sont naturellement trop faibles Le magnésium Une faible consommation de magnésium est associée à un taux plus élevé de Protéine C Reactive (marqueur de l'inflammation) et augmente le risque de développer une maladie cardiovasculaire. Un déficit en magnésium favorise le stress oxydatif, responsable d'une altération des cellules endothéliales (cellules de la paroi des vaisseaux sanguins) par vieillissement prématuré, la peroxydation des lipoprotéines, et induit une réponse inflammatoire, tous ces éléments favorisant le développement de l'athérosclérose. À l'inverse, on a montré que le magnésium diminue l'inflammation, le stress oxydatif et les dysfonctionnements endothéliaux. Il contribue également à réduire l'agrégation plaquettaire. Ainsi, 100 mg/j de magnésium réduisent de 22 % le risque d'infarctus. L'alimentation industrielle moderne a un retentissement important sur les apports en magnésium, rendant fréquentes les carences d'apport. Ainsi, on estime qu'environ 70 % des Français ont un apport en magnésium inférieur à celui recommandé (450 mg/j chez l'adulte). Légumes verts, amandes, noix du Brésil, sarrasin sont riches en magnésium et leur consommation régulière vous mettra à l'abri d'un déficit. En cas de supplémentation (500 mg/j), préférez les formes malate, citrate, glycinate ou glycérophosphate. En cas d'insuffisance rénale, demandez conseil à votre médecin. Les acides gras oméga-3 Les effets bénéfiques sur la santé cardiaque de la consommation d'huile de poisson et des acides gras oméga-3 qu'elle contient sont bien documentés depuis plus de trente ans. Les personnes consommant davantage d'oméga-3 ont moins de risque de développer une maladie cardiovasculaire ou d'en mourir que celles qui en consomment peu. En prévention secondaire après un infarctus, les études sont discordantes mais penchent en faveur d'une supplémentation en oméga-3, en conjonction avec les traitements classiques. On peut raisonnablement conseiller la prise de 1 g par jour d'un mélange EPA (acide eicosapentaénoïque) et DRA (acide docosahexaénoïque) en complément d'une diète méditerranéenne. La vitamine C Un déficit en vitamine C est à l'origine de lésions microscopiques dans les cellules composant la paroi vasculaire. Secondairement, le cholestérol et les lipoprotéines pénètrent la paroi vasculaire pour réparer ces lésions. Parmi ces lipoprotéines, la lipoprotéine (a) est la plus abondante (bien plus que le LDL) et les animaux qui produisent de la vitamine C ne produisent pas de lipoprotéine (a). En cas de déficit chronique en vitamine C, ce mécanisme de réparation artérielle est continu et conduit, année après année, aux lésions d'athérosclérose. L'être humain a perdu au cours de l'évolution sa capacité à fabriquer la vitamine C qui doit être apportée par l'alimentation. Une alimentation saine à base de légumes et de fruits frais biologiques apporte non seulement de la vitamine C, mais aussi de nombreux autres nutriments indispensables à la santé. Toutefois, la pollution de notre environnement et le stress de la vie moderne augmentent nos besoins alors que la teneur en vitamine C de notre nourriture est en constante diminution (culture intensive, agrochimie, cueillette trop précoce, stockage en entrepôts réfrigérés, irradiation des produits conservés, maturation de fruits par chauffage au gaz). Une supplémentation quotidienne de vitamine C est donc souhaitable, sachant que notre organisme ne peut la stocker. Les meilleurs spécialistes recommandent 1 à 2 g par jour en plusieurs prises. La coenzyme Q10 Découverte en 1955, la coenzyme Q10 (CoQ10) ou ubiquinone est particulièrement importante pour la santé cardiovasculaire car directement impliquée dans la production d'énergie par la cellule. Avec l'âge, les niveaux de CoQ10 diminuent et ces niveaux sont particulièrement faibles chez les patients atteints des maladies cardiaques les plus graves. Une cure de CoQ10 peut être nécessaire notamment si vous prenez des statines La prise pendant huit semaines de 300 mg/jour de CoQ10 a amélioré les fonctions endothéliales et mitochondriales chez des patients atteints d'une dysfonction ischémique du ventricule gauche. C'est surtout chez les patients prenant des statines que la cornplérnentation en CoQ10 serait la plus utile. En effet, les statines font baisser les taux de CoQ10 d'au moins 40 % en bloquant sa synthèse et c'est un des mécanismes qui explique les douleurs musculaires fréquentes et parfois très invalidantes liées aux statines. Posologie conseillée au long cours : 200 à 400 mg/j d'ubiquinol. Une supplémentation en vitamine D s'impose souvent, malgré l'exposition au soleil La vitamine K2 Plusieurs études ont montré que la vitamine K possède un rôle protecteur contre l'athérosclérose et les maladies cardiovasculaires. Il existe un lien entre déficit en vitamine K et risque accru de calcification artérielle, et une supplémentation en vitamine K ralentit la progression de ces calcifications et réduit la perte d'élasticité des artères. À côté de la vitamine K1 (ou phylloquinone) que l'on retrouve essentiellement dans les crucifères choux, choucroute, persil, épinards, laitue), il existe aussi la vitamine K2 MK-7 (ou ménaquinone) synthétisée par les bactéries du tractus intestinal et que l'on trouve également dans les abats, les viandes et surtout les produits fermentés (parmi lesquels le plus riche est le nattô, un aliment japonais traditionnel à base de soja fermenté). Dix fois plus biodisponible que la vitamine K1, la vitamine K2 MK-7 est un puissant agent préventif de l'inflammation chronique, laquelle endommage silencieusement tous les organes et contribue au développement des maladies chroniques, parmi lesquelles les maladies cardiovasculaires. En plus d'inhiber la production de cytokines inflammatoires, la vitamine K2 MK-7 fixe le calcium dans les tissus où il doit normalement se trouver (les os et les dents) et le chasse des tissus mous, parmi lesquels figurent les artères. Malheureusement, cette vitamine K2 est quasiment absente de l'alimentation occidentale moderne et une supplémentation est de ce fait très souhaitable. Posologie recommandée : 90 micro grammes par jour de vitamine K2 MK-7 (si vous prenez un traitement anticoagulant, prenez conseil auprès de votre médecin).
par Magnétiseur Energéticien Coupeur de feu 22 juin, 2022
Réduire le stress pour mieux dormir Le sommeil est l’un des plus gros problèmes de santé publique dans notre pays. On estime en effet que plus de 30 % des Français ont pris ou prendront des somnifères pour arriver à dormir au cours de leur vie. Une situation due, en partie, au stress. Selon la naturopathe Sylvaine Helm-Rauzy, « tout ce qui va être perçu par le corps comme un stress perturbera le système nerveux autonome, et donc jouera sur le sommeil si la situation perdure ». Un déséquilibre nerveux à l’origine des nuits agitées Le système nerveux autonome est divisé en deux parties aux fonctions antagonistes. Le système orthosympathique agit sur la mobilisation pour la fuite et le combat en augmentant le rythme cardiaque et la tension. Le système parasympathique actionne, lui, les fonctions d’entretien interne en abaissant la tension artérielle et les rythmes cardiaque et respiratoire, et en stimulant l’activité gastro-intestinale. « Ainsi, un déséquilibre ou un état inflammatoire de la flore intestinale peuvent perturber l’assimilation du tryptophane dans l’intestin et bloquer la synthèse de la sérotonine, un neurotransmetteur qui agit sur le système nerveux central et œuvre notamment sur la régulation de l’humeur et de l’émotivité », explique Sylvaine Helm-Rauzy. C’est grâce à la sérotonine que la glande pinéale, ce « petit pois » situé dans le cerveau, sécrète la fameuse « hormone du sommeil », la mélatonine. « Mais cette mélatonine n’est pas seule en jeu dans le processus veille-sommeil », détaille la naturopathe. En effet, lorsque la luminosité baisse, entre 22 h et 6 h du matin, la glande pinéale sécrète simultanément trois hormones : la mélatonine, le 6-méthoxy-harmalan (6 MH), qui maintient l’organisme en mode « éveil », et la valentonine, qui agit sur sa mise au repos. « Lorsque la sécrétion de ces trois hormones est déséquilibrée, des problèmes de sommeil peuvent apparaître », indique Sylvaine Helm-Rauzy. En cas de difficultés de sommeil passagères, demandez-vous toujours si vous êtes stressé ou anxieux. Du bon usage de la mélatonine Dans les compléments alimentaires pour le sommeil, la mélatonine est de plus en plus souvent associée aux plantes. Selon le Dr Patrick Aubé, généraliste et phytothérapeute, elle n’est pourtant pas adaptée à tous : « La supplémentation en mélatonine a surtout pour but de traiter les troubles de phase comme le décalage horaire ou les retards de phase, de plus en plus présents chez les adolescents qui passent beaucoup de temps devant les écrans. » La naturopathe Sylvaine Helm-Rauzy précise : « On entend parfois dire qu’une supplémentation peut causer une dépendance. Cela est faux, car la mélatonine n’est pas l’hormone ultime au niveau biochimique, elle agit de concours avec la valentonine et le 6 MH. » Différents troubles du sommeil Les trois types de troubles du sommeil le plus souvent identifiés semblent avoir un lien avec un état de stress. Les difficultés d’endormissement, pour commencer : « Il faut pouvoir s’endormir au bout de vingt minutes, explique le Dr Aubé. Au-delà, cela signifie qu’il y a un problème. » Les réveils nocturnes, vers 3 h ou 4 h du matin, ont plus souvent des causes physiologiques. Chez la femme ménopausée, par exemple, la diminution du taux d’œstrogènes augmente les taux de cortisol (l’hormone du stress) et de mélatonine, qui doivent normalement suivre une courbe inverse. Mais ces réveils en pleine nuit peuvent aussi être dus à de l’anxiété ou des ruminations. Enfin, les réveils précoces, vers 4 h du matin, sont parfois liés à un état dépressif. « Il faut être vigilant dès que les problèmes de sommeil apparaissent, estime Sylvaine Helm-Rauzy, car un cercle vicieux peut vite s’installer : une dette de sommeil induira un haut un niveau de cortisol (hormone du stress) dès le matin pour aider l’organisme à tenir, ce qui l’empêchera de se relâcher ensuite le soir, etc. » Dormir dans de bonnes conditions Quelles sont les solutions ? « Avant toute chose, il faut veiller à dormir dans de bonnes conditions, martèle le Dr Aubé. La chambre idéale ne laisse passer ni la lumière ni le bruit, n’est pas chauffée et est exempte d’appareils électroniques. » Trop de lumière joue en effet sur la production de mélatonine, qui commence normalement à être fabriquée deux heures avant le moment du coucher et durant toute la nuit. « Rappelez-vous, aussi, que le lit est fait pour dormir et faire l’amour, et c’est tout », insiste le phytothérapeute. En outre, contrairement à ce que l’on pourrait penser, prendre une douche ou un bain chaud le soir n’est pas recommandé. « Il faut éviter toute activité échauffante, affirme Patrick Aubé, car le métabolisme a besoin d’être ralenti et, pour cela, d’entrer en période froide. » Si cela ne suffit pas à améliorer votre sommeil, n’hésitez pas à vous tourner vers des plantes sédatives bien ciblées. Prises le soir, en préparation à la nuit, elles vont entraîner un apaisement rapide et une légère somnolence. La valériane, véritable plante du sommeil, peut être associée à d’autres en fonction de l’origine du problème. En cas de trouble d’endormissement lié à un stress ponctuel, combinez-la à de l’aubépine qui réduira l’accélération du rythme cardiaque. En cas de problèmes digestifs, un mélange valériane-mélisse sera efficace, tandis qu’une synergie valériane-passiflore améliorera un état anxieux permanent. Enfin, si le problème est dû à un état dépressif, orientez-vous vers le millepertuis, véritable antidépresseur naturel, qui agit sur l’équilibre général du système nerveux et sur la production de dopamine et de sérotonine. Faites-le vous-même : une recette apaisante aux huiles essentielles Pour apaiser le mental et cesser de ruminer ses soucis en pleine nuit, l’aromathérapeute Françoise Couic-Marinier propose, dans son ouvrage Le guide Terre vivante des huiles essentielles, un mélange à utiliser en massage relaxant sur les poignets dès que le besoin s’en fait sentir. Ingrédients (pour un flacon de 15 ml) : • 15 gouttes HE d’encens • 30 gouttes HE d’ylang-ylang • 90 gouttes HE de petit grain bigarade • HV de macadamia : QSP 15 ml Et en Suède… Les Suédois savent qu’être bien reposé est la meilleure clé antistress. Pour autant, ils ont l’habitude de se lever trente minutes plus tôt que nécessaire pour ne pas avoir la sensation de courir et mieux maîtriser leur timing. S’il fait encore nuit, au lieu d’allumer les lumières, ils aiment utiliser de jolies bougies cultivant l’ambiance lagom. Aliments « excitants » : démêler le vrai du faux Certains aliments sont réputés être excitants et seraient donc à éviter le soir ou en cas de problèmes de sommeil. Que faut-il en penser ? • Le café est reconnu comme un excitant de l’organisme car il contient de la caféine, un composé stimulant. S’il est vrai qu’une consommation excessive (plus de quatre tasses par jour) peut entraîner des insomnies ou augmenter nervosité et pression artérielle, de plus en plus d’études attestent aussi de ses bienfaits, notamment sur le diabète de type 2 et la maladie de Parkinson grâce à sa teneur élevée en antioxydants. Si vous êtes amateur de café, limitez-vous à deux tasses par jour (environ 300 mg de caféine), et pas en soirée : une étude publiée en 2013 dans le Journal of Clinical Sleep Medecine a montré qu’en boire six heures avant le coucher pouvait perturber le sommeil et retarder l’endormissement. • La vitamine C a la réputation d’empêcher de dormir en raison de sa participation à la synthèse de la dopamine. Mais c’est faux. Des études ont montré qu’elle n’avait en réalité pas d’effet significatif sur le sommeil. Vous pouvez donc sans crainte manger chou, poivron, cassis ou agrumes au dîner sans risquer l’insomnie. • Le guarana : énergisant ou excitant ? Bien que cette graine soit riche en caféine, le guarana agit différemment du café en raison de la présence de tanins, qui assurent une action énergisante plus lente. Il améliore ainsi la concentration et aiderait même à lutter contre le stress et les difficultés de sommeil, à condition d’être consommé avant 16 h.
par Magnétiseur Energéticien Coupeur de feu 05 juin, 2022
Méditation de pleine conscience : 700 études vous implorent d'essayer Dans un monde où tout n'est que bruits et mouvements, la méditation de pleine conscience est presque devenue indispensable. En mettant l'organisme sur pause, elle peut augmenter vos performances et même vous ouvrir les clefs d'une autre dimension. Elle est si puissante qu'aujourd'hui, plus de 700 études scientifiques attestent de ses bienfaits sur votre santé ! Les trois-quarts de notre vie quotidienne se passent en pilotage automatique, 90 % de nos actes quotidiens se déroulent même, selon les neurosciences, sur le mode « réflexe ». C'est ce qui explique que plus de 70 % des accidents de voiture ont lieu sur des trajets courts et habituels, au moment où l'habitude prend le dessus et où nous ne sommes pas véritablement vigilants. D’où l’importance de pouvoir débrancher son pilotage automatique et reprendre le pilotage manuel de sa propre vie. C’est le premier sens de la « pleine conscience » : sortir de ses habitudes et du mode réflexe pour reprendre conscience de ce que nous sommes en train de vivre et de faire sur le moment. Pour favoriser ce retour réflexif de la conscience sur elle-même, rien de mieux que de cesser de se projeter perpétuellement dans le futur ou de ressasser le passé. Au contraire, rien de tel que de se rendre pleinement présent à chaque instant qui passe, comme le conseillaient déjà les Latins : Carpe diem, cueille et cultive le moment pour en profiter pleinement, pour en goûter chaque saveur avant qu'elle ne glisse dans le passé et disparaisse. Ainsi définie, la pleine conscience n'a rien de mystérieux : chacun de nous a déjà eu des expériences de pleine conscience, des moments privilégiés où il s'est senti dans sa vie pleinement présent à ce qu'il faisait et était sur le moment, centré et apaisé, sans besoin de revenir au passé, sans se projeter non plus dans le futur - sans même besoin de parler. À chacun de retrouver de tels moments privilégiés dans sa vie : une promenade dans la nature, une activité physique ou intellectuelle, de la musique ou de la lecture, des moments de complicité avec son enfant, son conjoint, son amoureux ou un ami - les moments de grâce et les circonstances où l'on a l'occasion de vivre et de profiter pleinement du moment présent ne manquent heureusement pas ! Le cerveau se remet tout seul en « mode automatique » Si tout le monde a cette capacité de pleine conscience, il faut bien constater que la plupart du temps nous ne sommes pas en pleine conscience, nos automatismes reprenant le pas. Selon Kahneman, prix Nobel d'économie pour son livre Système 1, système 2, notre système 1 automatique prend en charge la plupart de nos actions par principe d'économie, le système 2 du contrôle réflexif par la conscience consommant plus d'énergie et étant naturellement paresseux. Comment ramener son attention ? La bonne nouvelle, c'est qu'il est possible de cultiver son attention pour vivre mieux et plus souvent dans le moment présent. Comment? En apprenant comment revenir et se recentrer sur ce que l'on vit à chaque instant lorsqu'on s'aperçoit qu'on est en train de partir ailleurs - dans un jugement critique, dans une émotion ou une rumination mentale, dans le passé ou dans le futur. C'est le deuxième sens de la pleine conscience, définie par Jon Kabat-Zinn, le fondateur de la pleine conscience laïque et non religieuse dans les années 1970, comme « une manière de ramener intentionnellement son attention, moment après moment, sur le moment présent, sans jugement ». Prenez le temps de vous recentrer sur vous Méditation et yoga pour se recentrer La méditation va être un outil précieux pour apprendre à mieux focaliser son attention sur le moment présent. Utilisée de manière purement laïque et non confessionnelle, elle apprend d'abord à focaliser son attention de manière stable sur un objet : son souffle, ses sensations corporelles, ses pensées, voire les sons qui nous entourent. À chaque fois que l'esprit vagabonde et nous emporte ailleurs, on revient à ce qu'on est en train de vivre sur le moment, en entraînant ainsi progressivement son attention à se stabiliser, à être plus calme. L'attention peut alors devenir plus vaste, laisser place à une dimension de présence ouverte au monde, que ce soit lors de méditations sans support qui invitent à accepter avec curiosité et bienveillance tout ce qui se présente à chaque instant, ou dans des activités informelles de la vie quotidienne. Pour le moine bouddhiste Thich Nhat Han, qui invite à cultiver la pleine conscience dans la méditation et dans la vie quotidienne, prendre son thé, sa douche, cuisiner, faire la vaisselle, deviennent autant d'occasions de cultiver sa présence attentive et douce au monde, à chaque instant. Jon Kabat-Zinn y ajoutera la pratique du yoga en pleine conscience, une autre manière complémentaire de cultiver sa présence à son propre corps, en intégrant le mouvement. Cette deuxième définition de la pleine conscience comme exercice de l'attention renoue avec les techniques ancestrales de la méditation et du yoga, mais décontextualisées de leur cadre religieux. C'est ce que reflète d'ailleurs l'étymologie du mot : pleine conscience, en anglais mindfulness, est en effet la traduction des mots sanskrits pali sati et smirti, « présence », « attention juste ». Or ces mots décrivent à l'origine l'un des huit moyens préconisés par Bouddha pour se libérer de ses souffrances et pour atteindre l'éveil : méditer en ramenant sans cesse son attention au moment présent - à son souffle, à ses sensations corporelles, aux cinq sens et à ses pensées. Ces exercices de l'attention peuvent se pratiquer seul ou en groupe1. Autant de manières de «muscler son cerveau, muscler son attention», comme le dit métaphoriquement le célèbre psychiatre et chantre de la pleine conscience Christophe André, pour qui c'est aussi important que de muscler son corps avec des exercices physiques. Cette réappropriation de notre faculté d'attention et de présence est d'autant plus urgente que, de nos jours, tout est fait à l'inverse pour aliéner la capacité d'attention de l'individu : d'abord avec le multitâches qui incite à faire plusieurs choses à la fois au risque d'une dispersion et d'un éclatement épuisant de la personnalité ; ensuite avec les réseaux sociaux et les applications qui captent de manière focalisée et appauvrissante l'attention de l'utilisateur, pour mieux lui imposer des stimuli commerciaux correspondant à ses goûts et paramètres inconscients qui lui auront été dérobés par la même occasion. Si le bénéfice principal de la pleine conscience est d'amener chacun à stabiliser son attention en étant à chaque instant plus présent à soi, aux autres et au monde, d'innombrables études scientifiques témoignent de ses multiples bienfaits sur le corps et l'esprit, notamment en situation difficile de stress et de souffrance. Le programme de huit semaines MBSR, fondé par Kabat-Zinn, est appliqué dans le monde entier depuis plus de quarante ans dans des hôpitaux, des entreprises, des universités et grandes écoles, mais aussi pour des sportifs et pour le grand public. Il a fait ses preuves pour réduire significativement le stress et pour apprendre aux participants à mieux réguler leurs douleurs, leurs émotions et leurs ruminations mentales. La dernière enquête réalisée en France 3 montre ainsi une réduction significative du score de stress de 37 % avant et après le stage. À l'issue du stage, plus de 90 % des participants se déclarent satisfaits d'avoir appris à utiliser des outils pour mieux gérer leur stress sans se faire emporter par leurs émotions ou par leurs schémas comportementaux habituels. Cela leur a permis de découvrir une nouvelle manière d'être plus présents à leur propre vie. 700 études scientifiques démontrent ses bienfaits Plus de 700 études scientifiques existent désormais sur les bienfaits plus généraux de la méditation et des programmes de pleine conscience comme le MBSR. Parmi les résultats les plus marquants notons : • Une attention plus soutenue et plus stable. Une amélioration de la mémoire. • Une meilleure régulation de ses fonctions vitales, notamment tension et rythme cardiaque. • L’élévation significative des défenses immunitaires. • L'augmentation en méditation et même après, pour les méditants confirmés, des ondes cérébrales alpha, thêta et gamma, notamment associées à la relaxation profonde. • L'augmentation de la durée de vie cellulaire, grâce à l'augmentation de taille des télomères responsables de son maintien, lesquels télomères raccourcissent à l'inverse sous l'effet du stress. • Une meilleure capacité à faire « stop » pour ne pas se laisser embarquer par le stress, en n'utilisant pas le circuit court stimulus/réflexe mais le circuit long passant par !'hypothalamus lié à la mémoire et à l'apprentissage. • Une meilleure mobilisation parallèle du cortex préfrontal et de ses zones de bien-être; l'augmentation de la matière grise du cerveau. • Des reconnexions neuronales, avec l'installation de nouveaux circuits de l'attention. • Le développement de l'activité de l'insula, avec une empathie contrôlée et le développement de la bienveillance, comme le montrent notamment les travaux de Matthieu Ricard. Avec ces multiples effets positifs, la pratique de la pleine conscience peut devenir un allié précieux dans le traitement de nombreuses pathologies et dysfonctionnements : pour éviter des rechutes dépressives, aider face à des maladies graves comme le cancer, réduire les douleurs chroniques, l'anxiété, les insomnies, les troubles de l'humeur, voire les acouphènes. Elle se révèle également utile pour sortir des différentes formes de dépendance et d'addiction, alimentaires ou autres (programmes « Manger en pleine conscience »). Mais l'essentiel ne se trouve pas dans ces résultats ponctuels, si impressionnants soient-ils. Plus globalement, la pleine conscience s'intègre, d'après Jon Kabat-Zinn, dans l'essor de ce vaste et nouveau courant de médecine intégrative et humaniste qui invite à repenser d'une nouvelle manière notre rapport à notre santé, à notre corps et à notre esprit. En prenant soin de soi, en acceptant de se mettre à l'écoute de son corps et de ses émotions, en adoptant un mode de vie juste et naturel, l'individu découvre comment le mental agit sur le corps et réciproquement, mais aussi comment le fait de prendre soin de soi avec douceur et bienveillance permet au corps-esprit que nous sommes de se réparer et de se guérir souvent en se réconciliant avec soi même, en cherchant un équilibre juste avec son environnement. Les potentialités de la pleine conscience ne s'arrêtent donc pas à la seule prise de conscience réflexive de soi en train de vivre et d'agir, de faire telle ou telle chose, même si l'on commence souvent par cette phase. Certes, de nombreuses personnes peuvent en rester à ce seul stade primaire de la pleine conscience et l'utiliser pour vivre plus intensément chaque instant agréable de leur vie en relativisant les événements désagréables, voire en profitant des exercices de l'attention pour devenir plus performants dans leur travail ou dans leur quête de réussite personnelle. La pleine conscience risque alors de devenir une technique de développement personnel de son ego, comme en témoignent ses utilisations par des traders, des hommes d'affaires et entreprises voulant améliorer leur efficacité ou celle de leurs employés, ou encore des militaires et même des snipers soucieux d'améliorer leurs performances ! La clef d'une véritable « spiritualité » La « spiritualité de la pleine conscience » invite à dépasser ce stade trompeur et narcissique de l'ego, tenté de cultiver sa conscience de soi égoïste, pour déployer pleinement sa dimension spirituelle latente, laquelle se trouve totalement en phase avec la médecine intégrative. Car en développant sa capacité d'accueillir chaque événement de la vie avec curiosité et bienveillance, la pleine conscience fait naturellement grandir en soi cette faculté de bienveillance que Matthieu Ricard dit exister potentiellement en chacun de nous. Sauf à se recroqueviller sur son ego, ce qui est toujours possible, la pleine conscience ouvre en effet spontanément le coeur, amène à découvrir un nouveau mode d'être plus serein et plus ouvert à soi, aux autres et au monde en général. Elle invite à se mettre en phase avec la vie, de manière harmonieuse, en ressentant de la gratitude pour le mystère de cette vie et de ce souffle vital qui nous anime de l'intérieur - le mot spiritualité ne vient-il pas de spiritus, ce souffle vital auquel il s'agit de se reconnecter dans la méditation, pour revenir à sa source ? Plusieurs moyens permettent traditionnellement de déployer pleinement cette dimension spirituelle plus profonde de la pleine conscience. Dans l'hindouisme, il s'agit de dépasser l'illusion du moi pour retrouver son véritable Soi. Pour le bouddhisme, qui propose une spiritualité non religieuse sans croyance en l'âme ou au Soi, la pleine conscience sati ou smirti ne représente que l'un des huit moyens à cultiver sur la voie de l'éveil. Il faut en plus développer une éthique juste et des capacités de bienveillance altruiste envers les autres, une quête de sagesse, de connaissance et de vision clairvoyante des choses sans y surimposer ses craintes ou ses désirs, mais aussi des pratiques de méditation avancées ouvrant à des états de conscience plus profonds. ------- Cette nouvelle étude sonne le glas de votre salière On savait que l'apport élevé de sel est l'une des principales causes d'hypertension et un facteur indépendant de risque pour les maladies coronariennes et l'AVC. On sait désormais, grâce à une étude 7 finlandaise fondée sur l'observation de 4630 personnes, qu'un apport trop élevé de sel est également responsable du développement de l'insuffisance cardiaque, l'une des principales maladies cardiovasculaires en Europe et dans le monde. Les scientifiques ont en effet constaté que les personnes qui consomment plus de 13,7 g de sel par jour ont 2 fois plus de risques de développer une insuffisance cardiaque que celles qui consomment moins de 6,8 g de sel par jour. Si vous voulez réduire votre consommation de sel, n'oubliez pas que seulement 20 % du sel que nous consommons provient de la salière, le reste correspondant au sel de constitution des aliments, et surtout au sel ajouté lors de leur fabrication (en particulier le pain, le fromage, les charcuteries et les produits industriels). Évitez au maximum ces aliments pour le bien de votre palpitant !
par Magnétiseur Energéticien Coupeur de feu 05 juin, 2022
Le jeûne : le plus puissant de tous les médicaments ? Toutes les études mettent en évidence les incroyables vertus thérapeutiques du jeûne : il guérirait jusqu'à 146 maladies courantes ! Voici les conseils d'un naturopathe pour tirer les meilleurs bénéfices d'un jeûne ou des monodiètes, sans se mettre en danger. En 1973, le Dr Youri Nikolaev publie La santé par le jeûne, un livre devenu référence en Russie dans les années 1980, quand les autorités ont fait de cette pratique un pilier de la politique de santé publique. Aujourd'hui toutes les « babouchkas » savent que jeûner de temps en temps est gage d'une bonne santé. Cet ouvrage a mis des années à nous parvenir pour des raisons qui n'ont rien à voir avec la médecine : le rideau de fer n'a pas seulement empêché les hommes de franchir les frontières, les idées aussi étaient bloquées. Heureusement, depuis quelques années l'Occident est en train de redécouvrir le jeûne. En Allemagne notamment, où les cliniques spécialisées se multiplient, à l'image de la célèbre clinique Otto Büchinger. Ce n'est pas un hasard : toutes les études scientifiques convergent pour attester des résultats spectaculaires des jeûnes thérapeutiques. Certaines avancent même qu'ils permettraient de venir à bout de 146 maladies courantes parmi lesquelles l'arthrose, la polyarthrite rhumatoïde, l'hypertension artérielle, le diabète de type 2, les maladies digestives, les maladies de peau ou encore la dépression ... Traditionnellement, le jeûne sert deux buts : une fonction préventive (recherche hygiénique) et une fonction thérapeutique (recherche curative). Durant notre vie quotidienne nous faisons (quelquefois…) des écarts alimentaires avec des mets ou/et des boissons trop riches et trop abondants. Nous encrassons alors notre organisme, entraînant un épuisement de nos cellules. Normalement, nos déchets organiques et/ou métaboliques sont éliminés par nos organes « éliminateurs » nommés filtres bio-émonctoriels. Cependant dans certains cas (hérédité, stress, fatigue, décompression…) ce mécanisme est enrayé et nous nous retrouvons en sous-vitalité, épuisés, malades ... Si nous lui laissons le temps et la force nécessaire, notre organisme pourra se régénérer et accomplir ce nettoyage. Mais pour l'aider, nous devons mettre notre appareil digestif en mode « détox » et le jeûne comme la monodiète régulière peuvent être des techniques fort utiles. Les incroyables bienfaits du jeûne Le jeûne, en pratique, c'est l'abstinence volontaire de prise alimentaire solide pendant un certain laps de temps (en fonction de chacun, de ses possibilités et de sa constitution, de son tempérament et de son activité physique). Mais surtout, jeûner c'est mettre le corps au repos. Le principe est de placer l'organisme en économie fermée sans aide extérieure. On évite ainsi toute sollicitation digestive, tout apport calorique pendant un temps déterminé et de toute déperdition d'énergie vitale, au détriment d'une auto-guérison. On puise également dans les réserves puisque notre métabolisme de base a besoin d'un minimum de 800 kcal/jour (énergie minimum du corps au repos). Au cours du jeûne, le corps doit s'arranger pour fournir ce minimum. Il procède alors à l'autolyse, puisant ce dont il a besoin. Le cholestérol et les lipomes sont composés de lipides qui vont donner les acides gras. Les ostéomes (tumeurs bénignes composées d'os compact mature) vont fournir les minéraux. Les tumeurs au sein ou des tissus musculaires vont fournir les acides aminés. L'acide urique va donner les composés azotés. Les effets positifs du jeûne sur notre santé physique et mentale sont nombreux. Il agit sur nos différents métabolismes (nerveux, endocrinien, digestif, immunitaire…). En jeûnant : • Nous libérons notre force vitale auto-guérisseuse (stockée dans notre système nerveux et notre système endocrinien) et travaillons à une auto-régénération tissulaire et organique. • Nous évitons un gaspillage énergétique par notre système digestif. • Nous évitons le gaspillage nerveux par notre système nerveux. • Nous libérons notre potentiel immunitaire pour lutter contre des éléments étrangers exogènes microbes, poussières, ou endogènes (cellules anormales cancéreuses ou non cancéreuses). • Nous effectuons une autolyse de nos déchets métaboliques et cellulaires. Un jeûne sous surveillance Si le jeûne ou la monodiète est prolongé, il sera préférable de le pratiquer avec un encadrement de professionnels, voire de médecins. Il devra être personnalisé et faire suite à un bilan de santé/vitalité authentique établi par un praticien de santé naturopathe. Ce dernier jugera des contre-indications éventuelles comme un état mental inadapté ou encore une force vitale insuffisante. Attention là encore aux promesses spirituelles et à un certain côté sectaire. Il convient de bien faire la distinction entre jeûne thérapeutique et jeûne de détoxification. Le jeûne thérapeutique sera toujours sous le contrôle du corps médical qui pratiquera si nécessaire des analyses biologiques et y additionnera plus ou moins des techniques médicales (acétonémie et acétonurie). On arrêtera immédiatement le jeûne si on constate des effets indésirables tels que malaises, maux de tête, éruptions cutanées, diarrhées ou encore des crises d'insomnie, ou encore si l'haleine dégage une odeur « d'acétone » laissant supposer un risque d'acidocétose. La formation d'acide cétonique, élément poison pour notre cerveau, résulte de la transformation de nos graisses. Elle est particulièrement dangereuse et peut, dans les cas les plus graves, engendrer une acidose cétonique et un coma diabétique. ------- Toutes les grandes civilisations connaissaient ses bienfaits Le grand Hippocrate disait : « Quand un corps est chargé d'encombrements, faîtes-lui supporter la faim car elle purifie et dessèche les encombrements. » Pythagore (580-500 av. J.-C.) aurait jeûné 40 jours et exigeait que ses disciples fassent de même. Il a d'ailleurs vécu 80 ans, ce qui pour l'époque était plutôt rare. Chez les Perses, le jeûne était utilisé comme recherche de vitalité et d'endurance. Les Spartiates s'en servaient pour aguerrir leurs enfants et les Romains le pratiquaient une fois par semaine ou sous forme de monodiète avec des cures de raisin. Il était et est utilisé en Égypte, en Inde, au Tibet. Toutes les religions le pratiquent. Il est encore largement en vigueur chez les musulmans et les chrétiens orthodoxes pour qui c'est une pratique courante à des fins de purification de l'esprit. ------- Jeûner 1, 7 ou 80 jours ? Plus le jeûneur est actif physiquement pendant le jeûne, plus il aura besoin d'un niveau de calories important, ce qui signifie qu'il va autolyser rapidement ses réserves. • Jusqu'à 24 heures de jeûne, pas de problème. Le corps a largement de quoi se nourrir en puisant dans ses réserves. Au-delà, il faut être de bonne constitution. • Au-delà de 36 heures, il sera nécessaire de pratiquer une activité physique ou au moins d'être en mouvement, sinon la fonte musculaire sera trop rapide. Cela vaut jusqu'à 40 jours de jeûne. • Au-delà de 50 jours de jeûne, on estime qu'il y a un début d'atteinte des tissus nobles (cœur, sang, système nerveux). ------- Les 5 dimensions du jeûne Lorsqu'on parle de jeûne, il s'agit certes du jeûne physique - c'est- à-dire l'abstinence de nourriture, voire de boisson (jeûne sec) - mais on oublie qu'il s'agit également d'un jeûne sur différents plans. On distingue ainsi : 1/ Le jeûne physique On distingue le jeûne hydrique, accompagné d'une consommation de liquide sans apport nutritif, et le jeûne sec où aucun apport nutritif et aucun apport liquide (même l'eau) ne seront acceptés. Le jeûne physique génère une autolyse car notre corps privé de glucose (entre autres) va puiser dans nos réserves et dans nos déchets métaboliques pour permettre à nos différentes cellules d'obtenir néanmoins le carburant indispensable pour effectuer nos métabolismes cellulaires. 2/ Le jeûne énergétique Au moment de la mastication, les aliments apportent des éthers nutritifs à l'organisme. Cette fréquence éthérique est transmise au bulbe rachidien (base du cerveau). Mais une fois avalés, les aliments ne diffusent plus d'éther, seul le métabolisme chimique (sucs digestifs) reste (c'est la raison pour laquelle il est important de bien mastiquer pour transmettre la vitalité des aliments dans leur ensemble à nos différentes cellules). En mettant le corps au repos de tout aliment, il n'y a plus d'apport d'éther nutritif ni de prâna alimentaire. Le corps va donc suractiver des énergies éthériques personnelles et rechercher dans son environnement de quoi se recharger. Il y a dans le cadre de jeûne long un risque de surcharge bio-énergétique. Sur le plan énergétique, l'organisme va « pomper » le pire comme le meilleur (résidu des vaccins, barrage cicatriciel et dentaire…) et ce phénomène s'observe surtout après le 5e jour de jeûne. Il faut donc jeûner dans des conditions pures (pas de germes et de miasmes venant des transports en commun par exemple, à l'écart des pensées pessimistes ou négatives…) Il faudra également se prémunir des proches qui ont tendance à s'inquiéter pour nous. Cela peut engendrer des perturbations physiques, énergétiques et émotionnelles. Il faut se recharger de contacts qui nous donnent de l'énergie. On privilégiera un environnement ensoleillé, la fraîcheur des embruns, le contact des fleurs et des arbres, la présence d'animaux qui donnent de la force. On marchera dans la rosée du matin ou sous la pluie d'orage. Et on n'oubliera pas de chanter, danser, rire pour se charger au maximum d'ondes positives et de s'entourer de gens positifs. 3/ Jeûne émotionnel Jeûner n'est pas sans frustration. Les frustrations font écho à l'émotion comme une spirale. C'est surtout lié au sucre qui représente l'amour, l'affect, le contact ... Privé de ces éléments rassurants, le corps peut surréagir entraînant cauchemars, hallucinations, désirs, fantasmes ... Le sommeil est perturbé. On privilégiera le jeûne en groupe pour éviter les coups de déprime, la tristesse, les angoisses et en cas de coup dur on recherchera dans l'art, la peinture, la contemplation mais aussi dans les massages, les bains chauds, les câlins qui sont un soutien émotionnel utile. 4/ Le jeûne mental Ce plan mental est moins concerné par la privation d'aliment. Cependant comme il est très souvent lié aux émotions, il peut, par entraînement, se trouver perturbé. Il a également un pouvoir sur l'émotion. Si l'on a des émotions négatives et que le mental pense négativement, le jeûne sera négatif car il sera source d'une trop forte anxiété. On doit donc avoir une hygiène mentale rigoureuse avec des lectures positives, des pensées positives, des discussions positives pour nourrir le mental. 5/ Le jeûne spirituel Le plan spirituel n'est pas à "dépolluer". En revanche on peut accéder au spirituel par le jeûne. C'est le moyen de transcender les faux besoins, la peur, les croyances erronées, l'angoisse du vide et du silence. ------- La rnonodiète : les avantages du jeûne sans les inconvénients Dans le cas où le jeûne ne serait pas possible pour des raisons personnelles, la monodiète est une alternative intéressante et accessible à tous. Si elle est régulièrement pratiquée, elle se révélera tout aussi efficace que le jeûne (sans les risques associés). Pour Pierre Valentin Marchesseau, le fondateur de la naturopathie française : « La monodiète est un jeûne déguisé, beaucoup mieux accepté psychologiquement, beaucoup plus doux, et sans les inconvénients, notamment au niveau social. » Les buts recherchés sont également l'autolyse et le repos digestif. On consommera un aliment unique (issu de l'agriculture biologique pour éviter l'encrassement de l'organisme par des pesticides, fongicides et autres additifs chimiques) 1 repas (par exemple le soir) sur ½ journée ou 1 journée complète. On pourra poursuivre durant quelques jours (mais pas plus de trois) pour éviter tout risque de crises curatives importantes (explosions spectaculaires et massives de déchets au niveau de nos émonctoires - peau, reins, intestins, foie, vésicule biliaire et système respiratoire). Là encore, comme dans bien des domaines, le bon sens et la logique vous guideront pour choisir votre rythme, vos ressentis et vos envies. On peut aussi pratiquer des monodiètes légères en consommant le matin uniquement des jus de fruits frais et dilués (apport de glucides), des infusions ou décoctions de plantes, des bouillons de légumes ... Les craintes de dénutrition au cours d'une monodiète d'une demi-journée ou d'une journée sont de fausses craintes, entretenues par une méconnaissance du processus de désintoxication réalisée. La monodiète a l'avantage d'agir en souplesse. Elle n'entraîne pas d'effets secondaires trop importants si on la pratique dans les limites conseillées. La quantité d'aliment ingéré sous forme de monodiète devra, bien entendu, être correct (pour éviter les frustrations et les envies) mais sans excès, et l'on s'abstiendra bien entendu de sucre, de tabac, d'alcool sous toute forme ainsi que de café ou autre boisson excitante. On privilégiera les aliments cuits. En effet plus l'aliment consommé est cuit, plus il est drainant et non nutritif (il a perdu une grande part de ses éléments nutritifs à la cuisson) alors que quand nous mangeons des aliments crus, nous extrayons les éléments nutritifs tels que vitamines, enzymes, oligo-éléments et en nourrissons nos cellules. Durant ce temps relativement court (½ journée, 1 journée, voire 2 ou 3) de restriction alimentaire, l'organisme doit puiser dans ses réserves et c'est ainsi que, grâce à des monodiètes répétées dans le temps, on peut sans risque drainer les déchets et résidus métaboliques qui sont, pour nous, praticiens de santé-naturopathes, à l'origine d'un grand nombre de nos pathologies courantes et des plaintes répétées de fatigue ou dépression. Retrouvez votre authentique santé/vitalité En réduisant au minimum notre fonction hépatique (garante de notre « forme »), la monodiète permet à notre foie de se « dégorger ». Il se régénère pour mieux accomplir les multiples fonctions pour lesquelles il a été conçu, notamment au niveau immunitaire, hormonal, émonctoriel... La monodiète va également « purifier le sang », c'est-à-dire le « nettoyer » et lui permettre ainsi de circuler plus librement. Il pourra alors mieux alimenter nos cellules, mais aussi mieux les débarrasser de leurs déchets métaboliques (ceux résultant de leur travail fonctionnel). Puis qu'aucune énergie n'est requise pour notre métabolisme digestif, notre organisme ne « gaspille » aucune force vitale (qui pourrait notamment lui faire défaut à l'approche du changement de saison avec des conséquences visibles sur notre « forme » et sur notre système de défense). Bien entendu, à la suite de ce nettoyage, on évitera de reprendre les mauvaises habitudes passées ! ------- Votre monodiète en pratique Les monodiètes sont particulièrement recommandées aux changements de saison ou à la rentrée pour capitaliser sur l'énergie acquise durant les jours de congé et de soleil. Elles peuvent aider l'organisme à aborder plus sereinement cette transition quelquefois pénible pour notre corps. On évitera quelques jours avant, cette période de repos digestif certains éléments comme les viandes, le café, le thé noir, l'alcool, le chocolat ... Préférez toujours les pommes biologiques • Monodiète de pommes cuites ou de compote de pommes biologiques La monodiète de compote de pommes ou de pommes cuites (sans sucre ni miel - mais avec une pincée de cannelle si on le souhaite) est une monodiète simple à réaliser, généralement acceptée par tous (enfants et adultes), plutôt agréable au goût et rassasiante. Elle a l'avantage de stimuler le drainage intestinal et hépatique, ce qui peut être fort utile après les fêtes de fin d'année ou les vacances. Elle sera aussi particulièrement intéressante pour préparer le corps aux rigueurs de l'hiver. La pomme est diurétique, antirhumatismale, laxative mais aussi très douce et hypocholestérolémiante ... • Monodiète de bouillon de légumes ou soupe de légumes Sans beurre ni matière grasse (on peut cependant rajouter des aromates), cette monodiète était fort appréciée et utilisée par nos Anciens qui la pratiquaient à chaque changement de saison ou après un repas trop copieux. On évitera toutefois l'ajout de tomates cuites qui acidifient trop l'organisme déjà suracidifié. • Monodiète de riz semi-complet, de millet ou de sarrasin Pourquoi choisir un riz semi-complet ? Parce que le complet irrite et agresse nos membranes intestinales. De la même façon une alimentation fruitarienne crue n'est pas toujours recommandée en reprise car elle peut provoquer des fermentations et ballonnements intestinaux. La monodiète à base de riz, millet ou sarrasin est assez classique et basique. Elle est très indiquée pour les frileux et à privilégier en hiver. • Monodiète de raisin ou de fruits de saison Voilà une monodiète permettant d'allier le plaisir et la détox. Tous les émonctoires sont sollicités par cette monodiète. Elle est donc tout indiquée pour le grand nettoyage d'automne. On choisira un raisin très mûr, du raisin blanc type chasselas par exemple dont la peau est plus fine que celle du raisin noir (le raisin blanc du type raisin blanc d'Italie ne sera pas recommandé car il possède lui aussi une peau trop épaisse). On pourra consommer jusqu'à 2 à 3 kilos par jour. Contre-indication : le diabète. • Monodiète de pomme de terre vapeur ou à l'eau (et non frite !!) Facile à effectuer et très rassurante, cette monodiète est indiquée pour désacidifier un terrain arthritique. Bien entendu la consommation de ces pommes de terre doit être effectuée sans beurre ni matière grasse. On peut seulement rajouter des aromates. Durant ces moments de repos digestifs, on aidera ses émonctoires, conçus pour éliminer nos surcharges, en buvant de l'eau peu minéralisée ou des infusions non sucrées : • Pour le filtre rénal : tisanes de queues de cerises, orthosiphon, bouleau, reine-des-prés, saule blanc ... • Pour le filtre intestin-foie-vésicule biliaire : tisanes de romarin, gentiane, artichaut, raifort, pissenlit ... Durant cette période de repos digestif, des soins annexes tels qu'ostéopathie, massages relaxants, méditation, yoga ... ainsi que des conférences sur la santé naturelle peuv ent aussi aider l'esprit à se mettre dans de bonnes dispositions.
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